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DES

JOURNAUX,

FRANÇOIS ET ÉTRANGERS.

PAR UNE SOCIÉTÉ DE GENS-DE-LETTRES.

DE DIE

A Son Alteffe Séréniffime Monfeigneur le Prince
régnant de la TOUR ET TASSIS, &c. &c.

DÉCEMBRE, 1787.

TOME XII

SEIZIEME ANNÉE

A PARIS;

Chez la veuve VALADE, Imprimeur-Libraire ;
rue des Noyers, vis-à-vis Saint-Yves; & pour
les Pays-Etrangers, à Liege, chez J. J. TUTOT.

AVEC APPROBATION ET PRIVILEGE DU ROI,

On s'adreffera pour toute la France, Paris, chez la veuve Valade, Impr.-Libr., rue des Noyers, vis-à-vis Saint-Yves, aux conditions fuivantes; favoir: le prix de la Soufcription eft de 27 liv. pour Paris, & de 33 pour la Province, rendu franc de port par tout le Royaume.

Pour les Pays étrangers, chez J. J. Tutot, Imprimeur-Libraire, à Liege, & au Bureau des Poftes Impériales, & dans tous les Bureaux des Poftes d'Allemagne.

A Bruxelles, à M. Horgnies, Expéditeur des Gazettes étrangeres, pour tous les Pays-Bas Autrichiens, chez B. Lefrancq, Libraire & chez Dujardin, Lib. de I.L. AA. RR. au Bureau du Mercure de France.

A Amfterdam, chez B. Vlam, D.J. Changuion, Avan Harrevelt-Soetens, Thimotheus Van Harrevelt, vis-à-vis le café françois; Dufolchoy, & Dufour, fils, Lib. dans le Kalverftraat.

A Geneve, chez Barde Manget & Compagnie, Libraires, pour toute la Suiffe & l'Italie, au prix de 33 liv.

&

A Londres, chez Thomas Hookham, No. 147, New Bond-freet, Corner of Bruton-freet, Bell, Lib. Britannique dans le Strend.

On foufcrit auffi chez tous les Lib. de l'Europe. Les Libraires, & autres perfonnes qui voudront faire annoncer des Livres, Eftampes, Mufique, & autres objets, dans l'Efprit des Journaux, font priés de les adreffer au Directeur du Journal, chez la veuve Valade. Et pour les mêmes objets, pour tous les Pays étrangers, chez J. J. Tutot, Imp.-Lib., en Vinave-d'lfle, à Liege, & au Bureau des Poftes. Impériales,

L'ESPRIT

DES

JOURNAUX.

TRAVELS trough Germany, &c. Voyages en Allemagne, dans une fuite de leures, écrites en allemand, par le baron de Riesbeck, & traduies en anglois par M. MATY, ci-devant fecré zaire de la fociété royale, & fous-bibliothécaire du muféum britannique. III volumes, in-8vo. A Londres, chez Cadell, 1787.

La

A littérature angloife vient de perdre un critique eftimé dans la perfonne du traducteur de ces lettres, M. Henri Maty, mort afthmatique à l'âge de quarante-deux ans. Il joignoir au mérite de pofféder une érudition immenfe fur-tout dans ce qui concerne les ouvrages anA a

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ciens ou étrangers, celui d'avoir confervé durant toute la vie un caractere foutenu d'indé pendance & de défintéreffement, dont on le vit donner des preuves à l'époque de la fermentation qu'exciterent en 1784, les prétentions ariftocra tiques du chevalier Banks. M. Mary, défenfeur conftant de la liberté, combattit les vues de ce favant; & quoiqu'il ne fût pas riche, plutôt que d'avoir quelques liaifons avec lui en demeurant fecrétaire de la fociété royale, il réfigna cette place, qui lui valoit à-peu-près cent guinées par an. Bel exemple pour ces littérateurs, qui achetent des penfions par des baffeffes!

Venons au baron de Riesbeck. Ce voyageur, né dans le duché de Wirtemberg, mourut le février 1786, à Aran, village de Suiffe, lorfqu'il n'avoit pas plus de trente ans. Il lui a plu de fe donner pour un François dans le cours de fon ouvrage, & il a très-bien faifi la tournure d'efprit que les étrangers nous attribuent. Ce n'eft point un lourd compilateur de nomenclatures & d'infcriptions; c'eft un philofophe aimable, qui obferve les hommes & les mœurs, & rend compte de fes obfervations d'une maniere vive & piquante,

Sa premiere lettre, adreffée à fon frere comme toutes celles qui la fuivent, eft datée de Stutgard, & ne peut paffer que pour une introduction. Dans la feconde, le baron fait des remarques plaifantes fur la mefquine apparence des fortifications de Kehl. Il décrit enfuite la ville de Carlfruhe, le château de Rafladt, fes environs, le margraviat de Bade, &c.

La troifieme offre d'abord la peinture des habitans de la Souabe, & de juftes éloges donnés aux foins vraiment paternels du duc ré gnant, pour encourager la culture des fciences & des arts, feconder les progrès de l'économie rurale & des manufactures, & håter l'exécution de plufieurs projets falutaires. Après quoi l'au teur, dans un coup-d'oeil général fur ce duché, fes revenus & fon adminiftration, s'arrête principalement à la ville de Stutgard & aux mœurs de ses citoyens.

La cinquieme lettre renferme une defcription des villes impériales de Souabe. L'auteur y explique le problême de leur population qui fe foutient à un degré furprenant, quoique la claffe laborieufe y foit très-foulée, & qu'on y entende parler d'émigrations fréquentes. Cette lettre finit par la cenfure des cruautés qui s'exercent dans l'adminiftration de la juftice criminelle, & des abus gothiques qui fouillent encore la jurifprudence civile de cette partie de l'Allemagne.

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Lettre IV, datée d'Ausbourg. -- Excurfion dans la forêt-noire, idée de fes habitans. Ancien manoir de la famille de Brandebourg. Principauté de Hohenzollern, château d'Hechingen, lac de Conftance. Effets de la religion fur les mœurs d'un peuple. Jéfuites auffi nuifibles maintenant au progrès des lumieres en Allemagne que jadis ils lui ont été favorables en France. Apperçu de la maniere de vivte Chûte du Rhin à Lauffen.

des Suiffes.

Gefner.

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Lettre VI. Defeription de Memmingen. «Ex

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