Les trois siecles de notre littérature: ou, Tableau de l'esprit de nos écrivains, depuis Francois I, jusqu'en 1772, ÇáãÌáÏ 3Gueffier, 1772 - 459 ãä ÇáÕÝÍÇÊ |
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affez ainfi au-deffus auffi auroit Auteurs avoit Boileau c'eft c'eſt ceffe chofes Comédie compofer connoiffances Corneille critique défauts Difcours écrit Ecrits Ecrivains eft vrai eftimable eſt étoit expreffions fagacité fage faifir fans doute fçu fe font felon femble fentimens fentiment feroit fervir fes Ouvrages fes Poéfies fes talens feul fienne foibles foient foit folide fon efprit fon Siecle fon tems fous fouvent François ftyle fublime fuccès fuffrages fuivi fujet fupérieur fur-tout génie genre ginal gloire goût grace Henriade Hiftoire Hommes ibid jufte l'Abbé l'Académie Françoiſe l'Auteur l'efprit l'Hiftoire laiffé Langue Latin Lettres Littérateurs Littérature Louis Louis XIV lumieres maniere médiocre mérite mort Mufe n'eft n'eſt obfervations Odes Opéra-comiques paffer paffions parcequ'il paroît penfées penſées perfonne Philofophie Pièces plaifir plufieurs plûpart Poéfie Poëme Poëte préfent prefque puiffe Racan raifon reffort refte Rouffeau s'eft Santeuil ſes ſon ſtyle tems teur tion Tragédie traits verfification Voltaire Ïæ
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ÇáÕÝÍÉ 129 - Que te sert de chercher les tempêtes de Mars, Pour mourir tout en vie au milieu des hasards Où la gloire te mène? Cette mort qui promet un si digne loyer N'est toujours que la mort qu'avecque moins de peine L'on trouve en son foyer.þ
ÇáÕÝÍÉ 103 - Pouvaient cesser jamais de le manifester, Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer. Que le sage l'annonce, et que les rois le craignent. Rois, si vous m'opprimez, si vos grandeurs dédaignent Les pleurs de l'innocent que vous faites couler, Mon vengeur est au ciel : apprenez à trembler.þ
ÇáÕÝÍÉ 121 - Avancez , malheureux coupables , Soyez aujourd'hui déchaînés ; Goûtez l'unique bien des cœurs infortunés , Ne foyez pas feuls miférables. Ma rivale m'expofe à des maux effroyables , Qu'elle ait part aux tourmens qui vous font deftinés.þ
ÇáÕÝÍÉ 289 - Semblent être formés en dépit du bon fens : Mais ils trouvent pourtant, quoi qu'on en puifle dire , Un Marchand pour les vendre & des fots pour les lire. Il méritoit ces traits de fatyre par l'abus qu'il fit de fa facilité pour écrire, foit en Vers, foit en Profe.þ
ÇáÕÝÍÉ 121 - Sortez , ombres , sortez de la nuit éternelle ; Voyez le jour pour le troubler : Que l'affreux Désespoir, que la Rage cruelle , Prennent soin de vous rassembler.þ
ÇáÕÝÍÉ 235 - L'habit, qu'il eut fur lui, fut fon feul héritage: Un lit & deux placets cpmpofoient tout fon bien; Ou, pour en mieux parler , Saint- Amand n'avoitrien.þ
ÇáÕÝÍÉ 129 - N'est toujours que la mort, qu'avecque moins de peine L'on trouve en son foyer. Que sert à ces galants ce pompeux appareil. Dont ils vont dans la lice éblouir le soleil Des trésors du Pactole ? La gloire qui les suit, après tant de travaux, Se passe en moins de temps que la poudre qui vole Du pied de leurs chevaux.þ
ÇáÕÝÍÉ 229 - Chaulieu , la Sabliere 3 fe font immortalifés par un petit nombre de Vers heureux , il feroit abfurde de confondre leur gloire avec celle qui n'appartient qu'à ces Génies fupérieurs , qui ont excellé dans des genres plus élevés & plus difficiles. On doit obferver , pour l'intérêt de la vérité , 'que la Femme de M. de la Sabliere n'a jamais compofé [ quoiqu'elle eut beaucoup d'efprit ] aucun des Vers qu'on lui attribue. Ceux qui ont fait imprimer , fous fon nom , les Madrigaux de M. fon...þ
ÇáÕÝÍÉ 94 - Public déformais faiciné par ies guides , Ne veut qu'être ébloui par des éclairs rapides. Amoureux du bizarre , avide du nouveau , Et pour comble d'erreur , ennemi du vrai beau.þ
ÇáÕÝÍÉ 418 - S'il s'eft prodigué les éloges , il n'a pas négligé les moyens de s'en procurer de la part des autres. Quantité d'Auteurs médiocres ont été honorés de fes fuffrages , & transformés , par cette adreflè, en autant d'adorateurs.þ