Oeuvres posthumes de Marmontel... Imprimées sur la manuscrit autographe de l'auteur. Mémoires, ÇáãÌáÏ 3

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Chez Xhrouet, 1846
 

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ÇáÕÝÍÉ 244 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.þ
ÇáÕÝÍÉ 205 - Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.þ
ÇáÕÝÍÉ 214 - ... laissait rien à la fortune de ce qu'il pouvait lui ôter par conseil et par prévoyance; mais au reste si vigilant et si prêt à tout, qu'il n'a jamais manqué les occasions qu'elle lui a présentées; enfin un de ces esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde.þ
ÇáÕÝÍÉ 12 - Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé? Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide. De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé. Ton encens à ses yeux est un encens souillé. Où menez- vous ces enfants et ces femmes?þ
ÇáÕÝÍÉ 217 - L'un, dès qu'il parut dans les armées, donne une haute idée de sa valeur, et fait attendre quelque chose d'extraordinaire, mais toutefois s'avance par ordre, et vient comme par degrés aux prodiges qui ont fini le cours de sa vie : l'autre, comme un homme inspiré, dès sa première bataille s'égale aux maîtres les plus consommés. L'un, par de vifs et continuels efforts, emporte l'admiration du genre humain, et fait taire l'envie : l'autre jette d'abord une si vive lumière, qu'elle n'osait...þ
ÇáÕÝÍÉ 469 - En vain, pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux : Ce qu'ils peuvent n'est rien ; ils sont comme nous sommes, Véritablement hommes, Et meurent comme nous.þ
ÇáÕÝÍÉ 122 - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte, j'en murmure; L'air même que vous respirez, Avec trop de plaisir passe par votre bouche ; Votre habit de trop près vous touche ; Et, sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi, qui m'effarouche, Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.þ
ÇáÕÝÍÉ 469 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.þ
ÇáÕÝÍÉ 347 - L'imbécile Ibrahim, sans craindre sa naissance, Traîne, exempt de péril, une éternelle enfance. Indigne également de vivre et de mourir, On l'abandonne aux mains qui daignent le nour[rir".þ
ÇáÕÝÍÉ 12 - Le Seigneur a détruit la reine des cités, Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés ; Dieu ne veut plus qu'on vienne à ses solennités : Temple, renverse-toi ; cèdres, jetez des flammes. Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t'a ravi tous tes charmes...þ

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