Collection des mémoires relatifs a l'histoire de France, depuis l'avénement de Henri IV, jusqu'a la paix de Paris, conclue en 1763: avec des notices sur chaque auteur, et des observations sur chaque ouvrage, المجلد 74

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الصفحة 91 - ... plus embarrassé à rendre compte de ce qui m'empêche d'agir. Si, au défaut de cet emploi, vous pouvez en procurer quelqu'un à mon frère dans les troupes, je recevrai cette grâce avec toute la reconnoissance possible, puisque vous ne le jugez pas indigne de votre protection. Quoique je sois réservé, et que je veuille être désintéressé pour mes proches , je ne suis pourtant pas dur à leur égard.
الصفحة 91 - Il est juste de travailler à remplir cette attente, et à donner l'édification qu'on désire : si j'avois d'autres vues moins pures, je me flatte que vous auriez la charité de m'encourager à résister à la chair et au sang. D'une démarche , on passe insensiblement à une autre ; plus on donne à ses proches, plus ils prennent un titre de ce qu'on leur a accordé pour engager plus avant. Le plus sûr est de se tenir ferme contre les moindres démarches.
الصفحة 163 - Etats, sans espérance de pouvoir jamais remonter sur le trône dont ses ennemis l'auroient chassé. Celui qui règne, quoique sur une petite étendue de pays, peut , par sa sagesse et par sa bonne conduite , se faire considérer des autres nations de l'Europe ; et lorsqu'il voit devant lui une longue suite d'années, il peut espérer des conjonctures favorables de rendre un jour sa fortune meilleure.
الصفحة 30 - à fond votre bon esprit et vos sentimens, pour » se rassurer sur cette vivacité pleine de saillies. » Riez tant qu'il vous plaira avec des gens sûrs » et choisis , qui n'aient pas l'air de rire trop, et » qui sachent ne rire qu'à propos ; mais faites un » personnage sérieux et mesuré: promettez dans » vos manières toute la solidité qu'on trouve » quand on vous pénètre; de plus, ne mêlez » point le jeu d'esprit dans les matières les plus » sérieuses. Vous éludez l'avis le plus...
الصفحة 192 - Jamais on ne vit une aussi jolie enfant : elle est très-grande pour son âge , son visage est des plus agréables; mais surtout, Sire, c'est son maintien , et l'air de dignité avec lequel elle reçoit son monde. Elle sent déjà ce qu'elle est, à qui elle appartient et ce qu'elle doit être un jour. Après avoir eu l'honneur d'entretenir Votre...
الصفحة 194 - J'apprends dans le moment une nouvelle qui me fait une peine infinie : c'est le départ prompt de Votre Majesté pour la Flandre. Je ne me console point de la savoir à l'armée et de n'être pas auprès d'elle.
الصفحة 171 - Noailles lui écrira ; il lui fera entendre en très-peu de mots, par une voie sûre, et sous la loi d'un profond secret ordonné par Sa Majesté, le sujet de sa commission. Fait à Marly, le 6 septembre 1710. Lettre de. Louis xiv au roi d'Espagne. A Marly, le 16 septembre 1710. Le duc de Noailles, que j'envoie à Madrid, vous informera des ordres que je lui ai donnés. Vous connoissez son zèle pour vos intérêts , et je sais que vous l'aimez autant que vous avez de confiance en lui.
الصفحة 280 - Espagnol la raison pourquoi leur vaisselle étoit si pesante : il me répondit qu'il étoit défendu au vice-roi et aux gouverneurs des Indes de retourner en Espagne avec de l'argent monnoyé, mais que, pouvant emporter de la vaisselle d'argent autant qu'ils vouloient, ils n'oublioient jamais de la faire à profit. Pendant le séjour que nous fîmes sur ces côtes, nous remarquâmes qu'autour de l'horizon il se formoit journellement, sur les quatre heures du soir, des orages mêlés d'éclairs ,...
الصفحة 360 - Roi, et que vous me servirez dans cette occasion « comme je vous servirois si vous étiez en pareil cas. » M. Constance étoit encore chez moi lorsque le Roi m'envoya chercher. Je me rendis incessamment au palais, où tout le conseil attendoit en silence l'événement de cette affaire. Il n'y avoit aucun des mandarins qui ne souhaitât la perte du ministre : la plupart la regardoient comme inévitable, et ils s'en tenoient d'autant plus assurés, que, s'agissant d'un Francais, ils ne doutoient...
الصفحة 5 - On ne peut, sire, continue le maréchal , être sin« cèrement attaché à la personne de Votre Majesté, à « sa gloire , à celle du nom français, et au bien de la « patrie, sans être pénétré de douleur en pensant à « la situation des affaires, et en portant ses vues sur * les événemens qui peuvent arriver : l'empereur

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