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AOUT 1475.

(4) Item. Quòd munera sive onera ab aliquo dictorum principum in cujusvis eorum patriarum sive dominiorum partibus à duodecim annis citrà imposita, mercatoribus et subditis alterius principis nociva, penitùs extincta sint et rejecta, et quòd talia aut consimilia, durantibus his treugis, amodo non imponantur, salvis tamen semper quoad alia omnibus regionum, urbium et locorum, aliis legibus statutis et consuetudinibus, quibus nihil, quoad eorum jura, per præmissa censetur derogatum.

(5) Item. Quòd si infra dictos septem annos, durantibus ipsis treugis, aliquid contra vires et effectus earundum treugarum et abstinentiarum guerrarum, per terram, mare aut aquas dulces, per aliquos ipsorum principum, hæredes, successores subditos, vassalos aut alligatos utriusque corum in his treugis comprehendi se velle, ut prædicitur, fuerit attentatum, actum sive gestum,, quòd omnia gesta sic attentata, per conservatores ipsarum treugarum ab ipsis principibus seu salten à principe eorum sic dan nificantium nominatos, infra mensem post requisitionem super inde confectam, unà cum expensis sic damnificati aut damuificatorum, restaurentur, reficiantur et reparentur, sic quòd, propter nulla, durante harum treugaruin termino, in contrariumattentata, hujusmodi treugæ rumpentur nec terminentur, sed in suis viribus usque ad finem dictorum septem annorum permaneant, et pro ipsis attentatis solummodo puniantur ipsi attentantes et damnificantes, et non alii.

(6) Item. Pro matura et inviolabili harum treugarum, abstinentiarum guerrarum, ligarum et confederationum observantia et conservatione, electi et nominati sunt ex parte Christianissimi Franciæ Regis conservatores, carissimus frater et consanguineus suus Comes de Bellojoco, et Joannes bastardus de Borbonio, admirallus Franciæ, et ex parte dicti illustrissimi principis Angliæ regis, carissimi fratres sui dux Clarenciæ et dux Glocestriæ, cancellarius Angliæ, custos privati sigilli, custos quinque portuum in Anglia, præfectus sive locum tenens dicti regis, tales pro tempore existentes. Qui quidem conservatores dictorum principum ac utriusque eorum, ex parte saltem prin cipis subditorum damnificantium, si qui sint, sic nominati nominatusve, autoritatem et potestatem habeant et habeat ipsos damnificantes puniendi, attentata et damua contra vires harum reficiendi treugarum illata, unà cum expensis damnificatorum, et reparandi. Et si contingat ipsos conservatores per ipsos principes ut præmittitur, nominatos, super reformationem aliquo

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rum attentatorum fore discordes, et inter eos super inde concordare non valentes, quòd ex tunc causa illa referatur consilio principis subditorum sic damnificatorum, aut, si opus sit, utriusque principis, dum tamen causa illa summariè et de plano coram eis examinetur et felici morte terminetur.

(7) Item. Quòd in præsentibus treugis, abstinentiis guerrarum, ligis et confederationibus, comprehenduntur alligati et confæderati hinc inde postea nominati, si in eis comprehendi velint, videlicet, pro parte christianissimi Franciæ regis, rex romanorum, sacri imperii electores, rex Castilliæ et Leonis, rex Scotia, rex Daciæ, rex Hierusalem et Siciliæ, rex Hungariæ, duces Sabaudiæ, Mediolani, et Mantuæ, et Lotharingiæ, episcopus Metensis, dominium et communitas Florentiæ, dominium et communitas villa Bernensis, et eorum alligati et confæderati, item illi de liga altæ Allemaniæ, et illi de patria Leodiensi, qui se declaraverint pro dicto Franciæ rege et in ejus obedientiam se retraxerint;

rex

Et, ex parte dicti illustrissimi regis Angliæ, serenissimus et illustrissimus princeps semper augustus rex Romanorum, Castilliæ et Leonum, rex Scotiæ, rex Portugaliæ, rex Hierusalem et Siciliæ citra farum, rex Aragoniæ, rex Siciliæ ultra farum, rex Daciæ, rex Hungariæ, potentissimique duces Burgundiæ et Britanniæ, necnon communitas et societas de Hensa Teutonica.

Qui quidem alligati utriusque dictorum principum teneautur declarare principi cum quo confœderantur, se in his treugis velle comprehendi, si in eis comprehendi velint, et idem princeps alteri teneatur referre principi, ut præmittitur, infra tres menses proximos post datam præsentium sequentes.

Quas quidem treugas principes antedicti et eorum uterque promiscrunt et promisit, in verbo principis et bona fide, juxta vires manutenere ct inviolabiliter observare, observarique facere.

In quorum omnium et singulorum præmissorum fidem et testimonium, his præsentibus litteris nostris manu propriâ subscriptis, magnum sigillum nostrum apponi fecimus.

Datum in civitate nostra Ambianensi, vigessimo nono die mensis Augusti, anno Domini 1475, et regni nostri decimoquinto.

N° 205.

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N. 206.

N'. 207.

TREVES MARCHANDES pour neuf ans entre la France et te duché de Bourgogne.

Septembre 1475. (Léonard, Recueil de Traités, p. 134.).

LETTRES portant publication du traité avec le due de Bretagne.

Victoire-lès-Senlis, 9 octobre 1475. (C. L. XVIII, 138.)

LETTRES portant nomination du duc de Bretagne comme lieutenant-général du royaume, avec délégation des pouvoirs royaux (1).

Victoire-lès-Senlis, 16 octobre 1475. (C. L. XVIII, 142.)

Loys, etc. Comme nous, reduisans à memoire la bonne et grant loyauté que les barons, vassaulx et subgects du pays de Bretaigne ont de tout temps eu à la couronne de France, et les grans, louables et recommandables services qu'ils y ont faiz, tant au faict des guerres que autrement, en plusieurs manieres, à l'encontre de noz anciens ennemis et adversaires; et à ceste cause, considérant l'amiable fraternité et traitié de paix nagueres prins et faiz entre nous et nostre très-chier et très-amé neven et cousin le duc de Bretaigne, qui de grant et pure affection s'est de tous poins deliberé soy employer, avec sesdicts barons, vassaulx et subgects, au bien, profit, honneur et utilité de nostre royaume et de la chose publique d'icelluy, sans aucune chose y espargner.

Par quoi, confiars à plain de sa grant fidelité, amitié et bienveillance, icelluy, pour ces causes et autres considerations à ce nous mouvans, avons, de nostre certaine science, plaine puissance et auctorité royal, faict et ordonné, faisons et ordonnons par ces presentes nostre lieutenant general par tont nostre royaume, et luy avons donné et donnons, en ce faisant, plain pouvoir et autorité d'y faire et faire faire en toutes choses comme nous-mesmes ferics et faire pourrions, se presens y

(1) On ne conçoit pas les motifs de cette délégation de la part d'un prince aussi jaloux de son pouvoir que Louis Xi, en faveur d'an prince aussi puissant, qui naguère s'était ligué avec ses ennemis. (Isambert.)

estions en personne ;, laquelle chose nous promectons avoir agreable par cesdites presentes signées de nostre main, posé ores qu'il y eust chose qui requist mandement plus special. En tesmoing de ce, nous avons faict mectre nostre scel à cesdites presentes. Donné à la Victoire-lez-Senlis, etc.

Par le roy, l'archevesque de Lyon, les sires de Curton, de Gié, du Lude, d'Achon, de Grautmont, de l'Isle, et autres presens.

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LETTRES d'abolition en faveur de Charles, duc de
Calabre, comte du Maine.

La Victoire, près Senlis, octobre 1475. (Trésor des Chartes, reg. coté 204, act. 65. Recueil de Colbert, vol. 61, fol. 531. Manuscrits de la bibl. du roi, carton 137.)

Loys, etc. Savoir faisons à tous presens et advenir, nous avoir receue l'umble supplicacion à nous presentée par nostre tres-chier et tres-amé cousin, Charles, duc de Calabre, comte du Maine, de Mortain et de Gien, vicomte de Chastelleraud, contenant que dans les dernieres divisions qui ont eu cours en nostre royaume, pendant lesquelles aucuns des seigneurs de nostre sang se sont clevés en rebellion et desobeissance contre nous, et autres, réduits et divertis pour adherer auxdictes rebellions, et mesmement en l'année derniere passée, iceluy nostre cousin suppliant, qui lors estoit allé au pays de Provence, devers nostre tres-cher et tres-amé oncle et cousin le roy de Sicile, après ce que, pour aucunes choses dont avions esté advertis, et pour certaines causes qui à ce nous mouvoient, nous eusmes faitiprendre et mectre eu nostre main les ville et chastel d'Angiers, nostredict oncle en parla à nostredict cousin de Calabre, suppliant, en lui demandant qu'il luy sembloit qu'il avoit à faire, lequel nostre cousin suppliant lui dit qu'il convenoit envoyer devers le connestable, comte de Saint-Pol, son oncle, pour sçavoir ce qu'ils avoient à faire, et lors y envoyerent François de Luxembourg, nepveu dudict comte de Saint-Pol, et avant qu'il fust retourné s'en partit nostredict cousin du pays de Provence, pour venir devers nous, et en s'en venant rencontra ledict François, pres de Roussillon ou Dauphiné, lequel lui dit qu'il avoit charge de part ledict connestable, s'il le trouvoit encore en Provence, luy dire qu'il n'en partist

point et qu'il étoit en dangier de sa personne, s'il venoit devers nous, et avec ce luy dit seul à seul que les seigneurs de nostre royaume devoient envoyer en un certain lieu, en Savoye ou en Bresse, chacun leur scellé, et que s'il vouloit y envoyer le sien, qu'il y envoyast audiet jour; et lors ledict suppliant luy dit qu'il s'en allast devers sondit oncle, le roy de Sicile, luy dire lesdites choses, et que au regard de luy, il n'envoyeroit point audit lieu, mais que sondit oncle avoit puissance de tout faire pour luy ce qui luy plairoit, et luy semble que ledit François luy dit que Hector de l'Escluse estoit jà audit lieu de Savoye ou de Bresse, de par ledit connétable, pour attendre les ordres, et que les gens du duc de Bourgogne y estoient ou se trouveroient de brief; et aussy qu'il avoit passé par Moulins, et qu'il avoit dit toutes ces choses à nostre tres-chier et tres-amé frère le duc de Bourbonnais et d'Auvergne, de par ledit connestable, et lors s'en partist ledict François, et ne le vit depuis nostre cousin le suppliant, et depuis ce nostre cousin suppliant étant èz marches de par deçà, nostredit oncle de Sicile luy manda qu'il luy envoyât trois blanes scellés, pour en faire ce qu'il adviseroit; ce que nostredit cousin suppliant fist, et les luy envoyast, desquels il n'a depuis esté adverti par sondit oncle ne autres qu'il a esté fait desdits scellez, et au passer par Moulins par nostre cousin suppliant, parla audit duc de Bourbon des choses dessusdites, auquel il pria qu'il oubliast toutes les questions du temps passé, et qu'ils fussent dès lors en avant amys et alliés, en luy offrant son scellé, à quoi ledit duc de Bourbon respondit qu'il estoit content, et qu'il envoyeroit un homme après luy, dont depuis il ne oyt parler, et que ledit connestable avoit bien mandé à nostredict cousin suppliant que le duc de Nemours étoit de la bande des autres, mais que jamais n'a rien escrit, ne fait sçavoir audit duc de Nemours, ne ledit duc de Nemours à luy : et avec ce ledit counestable fist sçavoir à nostredit cousin suppliant, luy estant dernierement à Paris par devers nous, qu'il se retirast en ses pays et qu'il estoit en dangier de sa personne s'il scjournoit par devers nous, et à ceste cause, s'en partist à haste de devers nous, combien qu'ii eust charge expresse, de par nostre oncle de Sicile, de nous servir et suivre, obeir et complaire plus que jamais n'avait fait, et de poursuir les besognes de nostredit oncle envers nous, et que en outre nostredit cousin retournoit en sondit pays du Maine, ledit connestable lui fist sçavoir par plusieurs fois qu'il se donnast garde de sa personne, et qu'il fist reparer ses places et les gardast bien, et que

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