Oeuvres complètes: Mémoires d'un père pour servir à l'instruction de ses enfants ; vol. 2. 2

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Verdière, 1818 - 484 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

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ÇáÕÝÍÉ 294 - Vous venez , Messieurs , d'entendre le résultat de mes dispositions et de mes vues ; elles sont conformes au vif désir que j'ai d'opérer le bien public ; et si , par une fatalité loin de ma pensée, vous m'abandonniez dans une si belle entreprise, seul , je ferai le bien de mes peuples ; seul , je me considérerai comme leur véritable représentant...þ
ÇáÕÝÍÉ 274 - Mais tout ce qu'on peut attendre du plus tendre intérêt au bonheur public, tout ce qu'on peut demander à un souverain, le premier ami de ses peuples, vous pouvez, vous devez l'espérer de mes sentiments. Puisse un heureux accord régner dans cette assemblée, et cette époque devenir à jamais mémorable...þ
ÇáÕÝÍÉ 294 - C'est moi jusqu'à présent qui fais tout pour le bonheur de mes peuples, et il est rare peut-être que l'unique ambition d'un souverain soit d'obtenir de ses sujets qu'ils s'entendent enfin pour accepter ses bienfaits.þ
ÇáÕÝÍÉ 317 - Vous avez invité l'Assemblée nationale à vous témoigner sa confiance, c'était aller au-devant du plus cher de ses vœux. » Nous venons déposer dans le sein de Votre Majesté les plus vives alarmes ; si nous en étions l'objet , si nous avions la faiblesse de craindre pour nous-mêmes , votre bonté daignerait encore nous rassurer , et , même , en nous blâmant d'avoir douté de vos intentions , vous accueilleriez nos inquiétudes; vous en dissiperiez la cause; vous ne laisseriez point d'inquiétude...þ
ÇáÕÝÍÉ 324 - Il est nécessaire que je fasse usage des moyens qui sont en ma puissance pour remettre et maintenir l'ordre dans la capitale et dans les environs; c'est un de mes principaux devoirs de veiller à la sûreté publique.þ
ÇáÕÝÍÉ 322 - ... sinistre et moins formidable. » Ne croyez pas ceux qui vous parlent légèrement de la nation, et qui ne savent que vous la représenter selon leurs vues, tantôt insolente, rebelle, séditieuse; tantôt soumise, docile au joug, prompte à courber la tête pour le recevoir.þ
ÇáÕÝÍÉ 273 - Je connais l'autorité et la puissance d'un roi juste au. milieu d'un peuple fidèle et attaché de tout temps aux principes de la monarchie : ils ont fait la gloire et l'éclat de la France; je dois en être le soutien et je le serai constamment.þ
ÇáÕÝÍÉ 320 - Mais ce mot était un mot de paix ; il était l'expression de votre cœur, et vos sujets se font gloire de n'y résister jamais. Qu'il est beau d'exercer cet empire ! C'est celui de Louis IX, de Louis XII , de Henri IV ; c'est le seul qui soit digne de vous. a Nous vous tromperions, Sire, si nous n'ajoutions pas, forcés par les circonstances : cet empire est le seul qu'il soit aujourd'hui possible en France d'exercer.þ
ÇáÕÝÍÉ 264 - C'est votre léthargie. La nation est un grand troupeau qui ne songe qu'à paître, et qu'avec de bons chiens les bergers mènent à leur gré.þ
ÇáÕÝÍÉ 276 - Mais à une époque si solennelle, où la nation est appelée par son souverain à l'environner, non pas pour un moment, mais pour toujours ; à une époque où cette nation est appelée à s'associer en quelque manière aux pensées et aux volontés de son roi, ce qu'elle désirera de seconder avec le plus d'empressement, ce sont les sentimens d'honneur et de fidélité dont il est rempli.þ

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