Revue de Paris

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Louis Désiré Véron
Bureau de la Revue de Paris., 1836
 

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ÇáÕÝÍÉ 101 - Allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes.þ
ÇáÕÝÍÉ 260 - L'Espagne attirait les regards du globe ; nation conquérante et poète, qui avait découvert un monde et qui le gardait; qui posait un pied sur le Pérou, l'autre sur l'Allemagne et la Flandre. Dès 1590, le génie espagnol suscite la Ligue française; on le retrouve à Bruxelles, à Naples, à Rome, à Vienne, à Mexico, à Hispaniola, dans la Floride: il est partout détesté, craint, admiré ; j'allais dire aimé; on aime volontiers ce qu'on redoute. Au moment même où les imprécations du monde...þ
ÇáÕÝÍÉ 50 - L'assemblée nationale , pénétrée de cette maxime , après avoir décrété que les biens du clergé appartenaient à la chose publique , chargea son comité d'aliénation de veiller à la conservation des monumens des arts qui étaient renfermés dans ces domaines.þ
ÇáÕÝÍÉ 134 - C'est la fée Arie 1. Celle-ci n'a ni l'humeur aussi folâtre ni la vie aussi joyeuse que la Dame verte. Mais c'est la bonne fée de nos chaumières. Elle aime l'ordre et le travail. Partout où elle reconnaît ces vertus, elle les récompense par ses bienfaits. Elle soutient la pauvre mère de famille et les jeunes gens laborieux.þ
ÇáÕÝÍÉ 131 - ... au caractère franc-comtois, que nous pouvons les revendiquer comme nous appartenant réellement. Ainsi, dans nos forêts, dans nos rivières, au fond de nos vertes vallées, au sein de nos laes bleus , habitent les fées et les génies, les sylphes et les kobolde.þ
ÇáÕÝÍÉ 262 - II est reçu de noire temps, dit un écrivain de l'époque, qu'avoir de la passion pour quelqu'un, se prend ordinairement pour le simple mouvement d'une légère affection sans apparence de convoitise (2). » La passion est devenue bien peu de chose ; détournée de son sens par la courtoisie espagnole, refroidie par la sociabilité des mœurs françaises, elle va se perdre dans le « très-humble serviteur. » A Paris, en 1640, on n'adresse plus aux femmes et aux grands que des compliments harmonieux...þ
ÇáÕÝÍÉ 166 - Et puis, ma chère amie, que Dieu me laisse à lui et lui à moi ; je serai toujours, même au milieu de toutes les craintes et de toutes les épreuves, la plus heureuse des créatures.þ
ÇáÕÝÍÉ 131 - C'est la rouivre ; elle n'a point d'yeux, mais elle porte au front une escarboucle qui la guide comme un rayon lumineux le jour et la nuit. Lorsqu'elle va se baigner dans les rivières elle est obligée de déposer cette escarboucle à terre, et si l'on pouvait s'en emparer on commanderait à tous les génies, on pourrait se faire apporter tous les trésors enfouis dans...þ
ÇáÕÝÍÉ 130 - ... images dépourvues d'ornements de luxe, mais entourées d'hommes à genoux. Si du domaine des légendes de religion et des faits historiques, nous passons à celui des traditions fabuleuses, voici tout ce qui a jamais été inventé de plus riant par l'imagination des peuples du Midi, et de plus mystérieux par les peuples du Nord. Comme tous les pays qui ont de longs hivers et de longues veillées, les montagnes de Franche-Comté doivent avoir leurs trésors de croyances romanesques et de récits...þ
ÇáÕÝÍÉ 131 - ... la neige s'amoncelle sur le toit. Comme dans tous les pays où la nature présente un aspect grandiose et souvent bizarre , où les grottes de rochers , les profondeurs de la forêt, offrent à l'imagination un charme mystérieux qui l'attire et l'égaré dans de vagues rêveries , les habitans des montagnes remplacent le raisonnement par la fable.þ

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