Histoire abrégée des sciences métaphysiques, morales et politiques, depuis la renaissance des lettres, ÇáÌÒÁ 3

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F. G. Levrault, 1823 - 407 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

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ÇáÕÝÍÉ 36 - L'animal chargé d'ans, vieux cerf et de dix cors, En suppose un plus'jeune, et l'oblige, par force, A présenter aux chiens une nouvelle amorce. Que de raisonnements pour conserver ses jours! Le retour sur ses pas, les malices, les tours, Et le change, et cent stratagèmes Dignes des plus grands chefs , dignes d'un meilleur sort ! On le déchire après sa mort : Ce sont tous ses honneurs suprêmes.þ
ÇáÕÝÍÉ 35 - L'objet la frappe en un endroit ; Ce lieu frappé s'en va tout droit, Selon nous, au voisin en porter la nouvelle. Le sens de proche en proche aussitôt la reçoit. L'impression se fait : mais comment se fait-elle ? Selon eux, par nécessité, Sans passion, sans volonté : L'animal se sent agité . De mouvements que le vulgaire appelle Tristesse, joie, amour, plaisir, douleur cruelle, Ou quelque autre de ces états. Mais ce n'est point cela : ne vous y trompez pas.þ
ÇáÕÝÍÉ 346 - Ils ont adoré tous un maître, un juge, un père. Ce système sublime à l'homme est nécessaire. C'est le sacré lien de la société, Le premier fondement de la sainte équité , Le frein du scélérat, l'espérance du juste. Si les cieux, dépouillés de son empreinte auguste, Pouvaient cesser jamais de le manifester, Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer.þ
ÇáÕÝÍÉ 30 - Si la nature, au lieu de mains et de doigts flexibles, eût terminé nos poignets par un pied de cheval, qui doute que les hommes sans arts, sans habitations, sans défense contre les animaux, tout occupés du soin de pourvoir à leur nourriture et d'éviter les bêtes féroces, ne fussent encore errants dans les forêts comme des troupeaux fugitifs (i)?þ
ÇáÕÝÍÉ 24 - Grand Dieu! dont la seule présence soutient la nature et maintient l'harmonie des lois de l'univers; vous qui du trône immobile de l'empyrée, voyez rouler sous vos pieds toutes les sphères célestes sans choc et sans confusion ; qui du sein du repos, reproduisez à chaque instant leurs mouvements immenses, et seul régissez dans une paix profonde ce nombre infini de cieux et de mondes; rendez, rendez enfin le calme à la terre agitée!þ
ÇáÕÝÍÉ 40 - Je subtiliserais un morceau de matière, Que l'on ne pourrait plus concevoir sans effort, Quintessence d'atome, extrait de la lumière, Je ne sais quoi plus vif et plus mobile encor Que le...þ
ÇáÕÝÍÉ 25 - Dieu de bonté! auteur de tous les êtres, vos regards paternels embrassent tous les objets de la création mais l'homme est votre être de choix : vous avez éclairé son âme...þ
ÇáÕÝÍÉ 36 - En danger, et n'ayant qu'une plume nouvelle, Qui ne peut fuir encor par les airs le trépas, Elle fait la blessée, et va traînant de l'aile, Attirant le chasseur et le chien sur ses pas, Détourne le danger, sauve ainsi sa famille ; Et puis, quand le chasseur croit que son chien la pille, Elle lui dit adieu, prend sa volée, et rit De l'homme qui, confus, des yeux en vain la suit.þ
ÇáÕÝÍÉ 57 - Une intelligence qui, pour un instant donné, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée , et la situation respective des êtres qui la composent, si d'ailleurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l'analyse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l'univers et ceux du plus léger atome : rien ne serait incertain pour elle, et l'avenir comme le passé serait présent à ses yeux.þ
ÇáÕÝÍÉ 338 - Je ne dois point être surpris qu'une chose arrive lorsqu'elle est possible, et que la difficulté de l'événement est compensée par la quantité des jets ; j'en conviens.þ

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