Histoire de la littérature française depuis le xvie siècle. Poëtes, xvie, xviie, xviiie siècles, ÇáãÌáÏ 4

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ÇáÕÝÍÉ 126 - Et puis est retourné, plein d'usage et raison. Vivre entre ses parents le reste de son aage ! Quand revoiray-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Revoiray-je le clos de ma pauvre maison. Qui m'est une province, et beaucoup d'avantage ? Plus me plaist le séjour qu'ont basty mes ayeux.þ
ÇáÕÝÍÉ 600 - Craignez, Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne transporte chez vous les pleurs et la misère, Et mettant en nos mains, par un juste retour, Les armes dont se sert sa vengeance sévère, II ne vous fasse, en sa colère, Nos esclaves à votre tour.þ
ÇáÕÝÍÉ 513 - Moquons-nous donc de cette chicane où ils veulent assujettir le goût du public, et ne consultons dans une comédie que l'effet qu'elle fait sur nous. Laissons-nous aller de bonne foi aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne cherchons point de raisonnements pour nous empêcher d'avoir du plaisir.þ
ÇáÕÝÍÉ 494 - Et ce que le soldat, dans son devoir instruit, Montre d'obéissance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son père, A son supérieur le moindre petit frère, N'approche point encor de la docilité, Et de l'obéissance, et de l'humilité, Et du profond respect où la femme doit être '° Pour son mari , son chef, son seigneur, et son maître.þ
ÇáÕÝÍÉ 101 - ... Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au Soleil, A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las, las, ses...þ
ÇáÕÝÍÉ 343 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.þ
ÇáÕÝÍÉ 464 - Plutôt ce qu'ils ont fait , que ce qu'ils ont été : Parle-lui tous les jours des vertus de son père ; Et quelquefois aussi parle-lui de sa mère. Mais qu'il ne songe plus , Céphise , à nous venger ; Nous lui laissons un maître , il le doit ménager. Qu'il ait de ses aïeux un souvenir modeste : Il est du sang d'Hector , mais il en est le reste ; Et pour ce reste enfin j'ai moi-même, en un jour, Sacrifié mon sang , ma haine et mon amour.þ
ÇáÕÝÍÉ 588 - J'en use d'autre sorte; et, me laissant guider, Souvent à marcher seul j'ose me hasarder. On me verra toujours pratiquer cet usage. Mon imitation n'est point un esclavage : Je ne prends que l'idée, et les tours, et les lois Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. Si d'ailleurs quelque endroit plein chez eux d'excellence Peut entrer dans mes vers sans nulle violence, Je l'y transporte, et veux qu'il n'ait rien d'affecté, Tâchant de rendre mien cet air. d'antiquité.þ
ÇáÕÝÍÉ 609 - Je m'avoue, il est vrai, s'il faut parler ainsi, Papillon du Parnasse, et semblable aux abeilles A qui le bon Platon compare nos merveilles : Je suis chose légère, et vole à tout sujet; Je vais de fleur en fleur, et d'objet en objet; A beaucoup de plaisirs je mêle un peu de gloire.þ
ÇáÕÝÍÉ 604 - J'ai quelquefois aimé : je n'aurais pas alors. Contre le Louvre et ses trésors. Contre le firmament et sa voûte céleste. Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune bergère Pour qui.þ

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