Premières poésies, 1829-1835Charpentier, 1906 - 418 ãä ÇáÕÝÍÇÊ |
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aime Allons amant âme amour Anchise Andalouse baiser baisers beau BELCOLORE BELISA belle bière bras CAMARGO Cassius chante charmant cher cheveux chien CHOEUR ciel cœur coup crier crois CYDALISE d'or Dalti DÉIDAMIA demain Dieu DON PAEZ dormir doux écoute Énéas enfant femme fenêtre fille flots Fortunio FRANK front Garuci Giorgione Hamlet Hassan Hélas homme IRUS j'ai j'aime j'en jamais jette jeune jeune fille nue jour JUANA L'ABBÉ l'âme l'amour l'ombre LAERTE laissé LETITIA lèvres lune madame main maîtresse manteau Mardoche monde monsieur mort mourir NINETTE NINON noir nuit palais antiques pâle PALFORIO Parbleu parle passe pauvre pensée père Phœbé pieds pleurs POÉSIES Portia qu'un QUINOLA RAFAEL regard reste rêve rien s'il sais sang SCÈNE seigneur SERGENT seul silence SILVIO sœur soir soldat soleil sort souffrir souper SPADILLE terre tête Tiburce tombe tremblant triste Tyrol ULRIC GUTTINGUER vent veux vieillard vieux voilà voix yeux
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ÇáÕÝÍÉ 115 - C'était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune, Comme un point sur un i.þ
ÇáÕÝÍÉ 193 - Salut, jeunes champions d'une cause un peu vieille, Classiques bien rasés, à la face vermeille, Romantiques barbus, aux visages blêmis! Vous qui des Grecs défunts balayez le rivage, Ou d'un poignard sanglant fouillez le moyen âge, Salut! — J'ai combattu dans vos camps ennemis. Par cent coups meurtriers devenu respectable, Vétéran, je m'assois sur mon tambour crevé.þ
ÇáÕÝÍÉ 227 - Je n'ai jamais chanté ni la paix ni la guerre; Si mon siècle se trompe, il ne m'importe guère : Tant mieux s'il a raison, et tant pis s'il a tort; Pourvu qu'on dorme encore au milieu du tapage, C'est tout ce qu'il me faut, et je ne crains pas l'âge Où les opinions deviennent un remord. • Vous me demanderez si j'aime ma patrie.þ
ÇáÕÝÍÉ 155 - Qui nous vins d'Italie, et qui lui vins des cieux ! Douce langue du cœur, la seule où la pensée, Cette vierge craintive et d'une ombre offensée, Passe en gardant son voile et sans craindre les yeux 1 Qui sait ce qu'un enfant peut entendre et peut dire Dans tes soupirs divins, nés de l'air qu'il respire, Tristes comme son cœur et doux comme sa voix?þ
ÇáÕÝÍÉ 227 - Mais je hais les cités, les pavés et les bornes, Tout ce qui porte l'homme à se mettre en troupeau, Pour vivre entre deux murs et quatre faces mornes, Le front sous un moellon, les pieds sur un tombeau.þ
ÇáÕÝÍÉ 229 - Doutez, Ophélia, de tout ce qui vous plaît, De la clarté des cieux, du parfum de la rose ; Doutez de la vertu, de la nuit et du jour ; Doutez de tout au monde, et jamais de l'amour.þ
ÇáÕÝÍÉ 163 - Étoile qui descends sur la verte colline, Triste larme d'argent du manteau de la Nuit, Toi que regarde au loin le pâtre qui chemine, Tandis que pas à pas son long troupeau le suit, — Étoile, où t'en vas-tu, dans cette nuit immense?þ
ÇáÕÝÍÉ 1 - Il y paraît, je le confesse, Et j'aurais pu le corriger. Mais quand l'homme change sans cesse, Au passé pourquoi rien changer? Va-t'en, pauvre oiseau passager; Que Dieu te mène à ton adresse! Qui que tu sois, qui me liras, Lis-en le plus que tu pourras, Et ne me condamne qu'en somme. Mes premiers vers sont d'un enfant, Les seconds d'un adolescent, Les derniers à peine d'un homme.þ
ÇáÕÝÍÉ 367 - J'aime surtout les vers, cette langue immortelle. C'est peut-être un blasphème, et je le dis tout bas. Mais je l'aime à la rage. Elle a cela pour elle Que les sots d'aucun temps n'en ont pu faire cas, Qu'elle nous vient de Dieu, — qu'elle est limpide et belle, Que le monde l'entend, et ne la parle pas.þ
ÇáÕÝÍÉ 151 - Je regardais Lucie. — Elle était pâle et blonde. Jamais deux yeux plus doux n'ont du ciel le plus pur Sondé la profondeur et réfléchi l'azur.þ