Premières poésies, 1829-1835 |
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aime Allons amant âme amour beau BELCOLORE belle bras c'était cæur CAMARGO chante chemin cher chercher cheveux ciel cœur corps couche coup cour crier crois d'or demande Dieu dire dise dormir doute doux enfant femme fille fils fond FRANK front garde gens heure heureux homme IRUS j'ai j'aime jette jeune jour L'ABBÉ l'âme l'amour l'autre l'heure l'homme LAERTE laissé lever lèvres loin long madame main maison maitresse malheur manteau marcher Mardoche mère mieux monde monsieur mort mourir n'ai n'en NINETTE NINON noir nuit PAEZ parler passe pauvre peine pensée père Peut-être pieds plein pleurs porte premier qu'à qu'en qu'un RAFAEL regard reste rien s'en s'il sais sang SCÈNE seigneur sent sera seul silence SILVIO soir soldat soleil sort terre tête tombe tremblant triste trouvé venir vent verre veux viens vient vieux voilà voit voix voyant vrai yeux
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ÇáÕÝÍÉ 115 - C'était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune, Comme un point sur un i.þ
ÇáÕÝÍÉ 193 - Salut, jeunes champions d'une cause un peu vieille, Classiques bien rasés, à la face vermeille, Romantiques barbus, aux visages blêmis! Vous qui des Grecs défunts balayez le rivage, Ou d'un poignard sanglant fouillez le moyen âge, Salut! — J'ai combattu dans vos camps ennemis. Par cent coups meurtriers devenu respectable, Vétéran, je m'assois sur mon tambour crevé.þ
ÇáÕÝÍÉ 227 - Je n'ai jamais chanté ni la paix ni la guerre; Si mon siècle se trompe, il ne m'importe guère : Tant mieux s'il a raison, et tant pis s'il a tort; Pourvu qu'on dorme encore au milieu du tapage, C'est tout ce qu'il me faut, et je ne crains pas l'âge Où les opinions deviennent un remord. • Vous me demanderez si j'aime ma patrie.þ
ÇáÕÝÍÉ 155 - Qui nous vins d'Italie, et qui lui vins des cieux ! Douce langue du cœur, la seule où la pensée, Cette vierge craintive et d'une ombre offensée, Passe en gardant son voile et sans craindre les yeux 1 Qui sait ce qu'un enfant peut entendre et peut dire Dans tes soupirs divins, nés de l'air qu'il respire, Tristes comme son cœur et doux comme sa voix?þ
ÇáÕÝÍÉ 227 - Mais je hais les cités, les pavés et les bornes, Tout ce qui porte l'homme à se mettre en troupeau, Pour vivre entre deux murs et quatre faces mornes, Le front sous un moellon, les pieds sur un tombeau.þ
ÇáÕÝÍÉ 229 - Doutez, Ophélia, de tout ce qui vous plaît, De la clarté des cieux, du parfum de la rose ; Doutez de la vertu, de la nuit et du jour ; Doutez de tout au monde, et jamais de l'amour.þ
ÇáÕÝÍÉ 163 - Étoile qui descends sur la verte colline, Triste larme d'argent du manteau de la Nuit, Toi que regarde au loin le pâtre qui chemine, Tandis que pas à pas son long troupeau le suit, — Étoile, où t'en vas-tu, dans cette nuit immense?þ
ÇáÕÝÍÉ 1 - Il y paraît, je le confesse, Et j'aurais pu le corriger. Mais quand l'homme change sans cesse, Au passé pourquoi rien changer? Va-t'en, pauvre oiseau passager; Que Dieu te mène à ton adresse! Qui que tu sois, qui me liras, Lis-en le plus que tu pourras, Et ne me condamne qu'en somme. Mes premiers vers sont d'un enfant, Les seconds d'un adolescent, Les derniers à peine d'un homme.þ
ÇáÕÝÍÉ 367 - J'aime surtout les vers, cette langue immortelle. C'est peut-être un blasphème, et je le dis tout bas. Mais je l'aime à la rage. Elle a cela pour elle Que les sots d'aucun temps n'en ont pu faire cas, Qu'elle nous vient de Dieu, — qu'elle est limpide et belle, Que le monde l'entend, et ne la parle pas.þ
ÇáÕÝÍÉ 151 - Je regardais Lucie. — Elle était pâle et blonde. Jamais deux yeux plus doux n'ont du ciel le plus pur Sondé la profondeur et réfléchi l'azur.þ