Bibliothèque des mémoires relatifs à l'histoire de France pendant le 18e siècle: avec avant-propos et notices

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François Barrière, Mathurin Lescure
Firmin-Didot, 1860
 

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ÇáÕÝÍÉ 350 - Au reste, je suis encore bien faible, vous me trouverez au lit, et je ne pourrai que vous jeter à la tête ma seringue et mon pot de chambre; mais dès que j'aurai un peu de force, je ferai charger mes pistolets cum pulvere pyrio...þ
ÇáÕÝÍÉ 238 - Également remarquable par l'audace de sa pensée, la sagacité de son esprit, l'énergie de sa prudence et la fermeté de son caractère, on ne sait qu'admirer le plus de ses talents variés, de son profond jugement ou de sa grande âme. Brillant de toutes les qualités physiques et morales, fort comme sa volonté, beau comme le génie...þ
ÇáÕÝÍÉ 9 - ... au philosophe français qu'un philosophe russe, savant mathématicien, et membre distingué de l'académie, offrait de lui démontrer l'existence de Dieu algébriquement et en pleine cour. Diderot ayant témoigné qu'il serait bien aise d'entendre une démonstration semblable, à la réalité de laquelle 'au surplus il ne croyait guère, on prit jour et heure. Le moment étant venu, et en présence de toute la cour, c'est-à dire des hommes, et principalement des jeunes gens , le philosophe russe...þ
ÇáÕÝÍÉ 349 - De plus, si vous me tuez, ayez la bonté de vous souvenir que M. de La Beaumelle m'a promis de me poursuivre jusqu'aux enfers; il ne manquera pas de m'y aller chercher : quoique le trou qu'on doit creuser par votre ordre jusqu'au centre de la terre et qui doit mener tout droit en enfer, ne soit pas encore commencé, il ya d'autres moyens d'y aller, et il se trouvera que je serai malmené dans l'autre monde, comme vous m'avez persécuté dans celui-ci.þ
ÇáÕÝÍÉ 180 - Prusse, si l'on voulait faire la paix avec la France, aux conditions indiquées dans la dépêche. La pièce était authentique, bien signée et sans réplique. « Peu importe, dit le roi, « de quelle manière cette dépêche est tombée entre mes mains •. « mais elle vous prouve que je n'ai fait que ce que je me devais þ
ÇáÕÝÍÉ 376 - Malte, qui n'en était que plus porté à multiplier ses étourderies. Ce fut bien pis quand celui-ci s'avisa de tirer de sa poche un flacon de vin et un morceau de jambon, et qu'il se mit à faire usage de l'un et l'autre.þ
ÇáÕÝÍÉ 378 - Sire, depuis six semaines que j'ai l'honneur d'être auprès de Votre Majesté, ma bourse souffre un blocus si rigoureux, que si vous, qui êtes un grand preneur de villes, ne venez promptement à son secours, je serai obligé de capituler, et de repasser le Rhin dans la huitaine.þ
ÇáÕÝÍÉ 430 - Nous avons vu que les auteurs classiques eux-mêmes n'ont puisé leurs connaissances que dans la nature, et que ceux de notre nation qui se sont le plus distingués dans les sciences et dans les lettres, tels que Descartes, Michel Montaigne, J.-J. Rousseau , etc., n'ont réussi qu'en s'écartant de la route de leurs modèles, et en en prenant souvent une opposée. C'est ainsi que Descartes attaqua et ruina la philosophie d'Aristote...þ
ÇáÕÝÍÉ 347 - ... récit, le roi allait et venait à grands pas; il s'arrêtait et attachait ses regards sur son page, son visage s'enflammait, son œil était terrible, et l'on ne pouvait qu'attendre une grande explosion, lorsque le page arrivant aux derniers mots proférés par Voltaire, ce monarque devint subitement calme, se mit à sourire en haussant les épaules, et termina cette grande affaire par ces mots : C'est un fou! Ainsi le compliment...þ
ÇáÕÝÍÉ 349 - Baumelle, dont j'avais le désaveu de lui par écrit, & cent autres faussetés que vous avez débitées pour tâcher de colorer votre conduite à mon égard, que de soutenir une guerre aussi indécente. La justice que m'a...þ

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