La Revue du siècle, littéraire, artistique & scientifique, المجلد 1

الغلاف الأمامي
1887
 

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عبارات ومصطلحات مألوفة

مقاطع مشهورة

الصفحة 67 - Je n'ai pas oublié, voisine de la ville, Notre blanche maison, petite mais tranquille ; Sa Pomone de plâtre et sa vieille Vénus Dans un bosquet chétif cachant leurs membres nus, Et le soleil, le soir, ruisselant et superbe Qui, derrière la vitre où se brisait sa gerbe, Semblait, grand œil ouvert dans le ciel curieux, Contempler nos dîners longs et silencieux, Répandant largement ses beaux reflets de cierge Sur la nappe frugale et les rideaux de serge.
الصفحة 67 - Car c'est vraiment, Seigneur, le meilleur témoignage Que nous puissions donner de notre dignité Que cet ardent sanglot qui roule d'âge en âge Et vient mourir au bord de votre éternité ! VII LA MUSE MALADE.
الصفحة 254 - Avant de vous réduire au triste rôle de garder les manteaux et de noter les coups comme un garçon de billard ou un valet de jeu de paume, vous avez longtemps courtisé la Muse, vous avez essayé de la dévirginer...
الصفحة 68 - Tout cassés Qu'ils sont, ils ont des yeux perçants comme une vrille, Luisants comme ces trous où l'eau dort dans la nuit; Ils ont les yeux divins de la petite fille Qui s'étonne et qui rit à tout ce qui reluit.
الصفحة 68 - Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine Qui vous mangera de baisers, Que j'ai gardé la forme et l'essence divine De mes amours décomposés...
الصفحة 241 - O lugubres troupeaux des morts, je vous envie, Si, quand l'immense espace est en proie à la vie, Léguant votre misère à de vils héritiers, Vous goûtez à jamais, hôtes d'un noir mystère, L'irrévocable paix inconnue à la terre, Et si la grande nuit vous garde tout entiers 1 Le Dernier Souvenir.
الصفحة 241 - ... radieux, Fuis ! la nature est vide et le soleil consume : Rien n'est vivant ici, rien n'est triste ou joyeux. Mais si, désabusé des larmes et du rire, Altéré de l'oubli de ce monde agité, Tu veux, ne sachant plus pardonner ou maudire, Goûter une suprême et morne volupté ; Viens ! Le soleil te parle en paroles sublimes ; Dans sa flamme implacable absorbe-toi sans fin ; Et retourne à pas lents vers les cités infimes, /" Le cœur trempé sept fois dans le néant divin.
الصفحة 68 - Je goûte à votre insu des plaisirs clandestins : Je vois s'épanouir vos passions novices ; Sombres ou lumineux, je vis vos jours perdus ; Mon cœur multiplié jouit de tous vos vices ! Mon âme resplendit de toutes vos vertus...
الصفحة 312 - Kant, je veux dire l'honneur et le respect dus à l'une des formes les plus manifestes de la vérité. C'est en effet le prodige de la nature que ces deux conceptions, opposées, mais non contradictoires , du déterminisme et de la finalité soient réunies et comme mêlées dans la trame de l'univers, que la série des causes finales se développe à travers le monde concurremment et parallèlement avec la série des causes efficientes, enfin que la mécanique et la géométrie révélées dans...
الصفحة 232 - J'ai fait passer enfin tête, épaules et buste. , Avec art maintenant dessinons sous ces plis La forme bondissante et les contours polis. Voyez! la robe flotte, et la beauté s'accuse. Est-elle bien ou mal en ces simples dehors? Rien de moins dans le cœur, rien de plus sur le corps, Ainsi j'aime la femme, ainsi j'aime la Muse.

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