Théâtre choisi de MolièreHachette, 1904 - 891 ãä ÇáÕÝÍÇÊ |
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ACASTE acte ALCESTE Allez amant âme amour AMPHITRYON ANSELME ARGAN ARISTE ARMANDE ARNOLPHE ARSINOÉ assez avez beau BÉLISE belle Boileau CATHOS CÉLIMÈNE chose CHRYSALE Ciel CLEANTE CLÉONTE CLITANDRE cœur comédie Corneille COVIELLE dessein dévots Dieu dire DON JUAN DORANTE DORIMÈNE DORINE ÉLISE ELMIRE ÉRASTE esprit Est-ce êtes fille FROSINE galant gens GERONIMO GÉRONTE GROS-RENÉ HARPAGON HENRIETTE homme j'ai j'en JODELET l'amour l'École des femmes locution LUCILE m'en MADAME JOURDAIN MADAME PERNELLE MAGDELON MAITRE MAÎTRE À DANSER MAÎTRE DE MUSIQUE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE MAÎTRE JACQUES MARIANE MASCARILLE médecin MERCURE Misanthrope Molière monde MONSIEUR JOURDAIN NICOLE ORGON ORONTE parler passion pense père personne PHILAMINTE PHILINTE pièce plaisir poète Précieuses ridicules prendre raison rien sais satire savez SCAPIN SCÈNE PREMIÈRE semble sens serait SGANARELLE siècle sorte SOSIE souffrir Tartuffe TOINETTE TRISSOTIN trouve VADIUS VALÈRE valet veut veux vœux voilà vois voyez vrai xvII yeux
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ÇáÕÝÍÉ 649 - Jourdain. Par ma foi, il ya plus de quarante ans que je dis de la prose, sans que j'en susse rien; et je vous suis le plus obligé du monde de m'avoir appris cela.þ
ÇáÕÝÍÉ 153 - Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la fortune, accuser les destins et dire des injures aux dieux , que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde.þ
ÇáÕÝÍÉ 225 - Les hommes, la plupart, sont étrangement faits ! Dans la juste nature on ne les voit jamais; La raison a pour eux des bornes trop petites. En chaque caractère ils passent ses limites, Et la plus noble chose, ils la gâtent souvent, Pour la vouloir outrer et pousser trop avant.þ
ÇáÕÝÍÉ 598 - N'y at-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m'apprenant qui l'a pris ? Euh ! que dites-vous ? Ce n'est personne.þ
ÇáÕÝÍÉ 153 - Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature ; on veut que ces portraits ressemblent ; et vous n'avez rien fait, si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle.þ
ÇáÕÝÍÉ 222 - Ah! si vous aviez vu comme j'en fis rencontre, Vous auriez pris pour lui l'amitié que je montre. Chaque jour à l'église il venait, d'un air doux, Tout vis-à-vis de moi se mettre à deux genoux.þ
ÇáÕÝÍÉ 377 - J'ai beau voir ses défauts, et j'ai beau l'en blâmer, En dépit qu'on en ait, elle se fait aimer; Sa grâce est la plus forte, et sans doute ma flamme De ces vices du temps pourra purger son âme.þ
ÇáÕÝÍÉ 355 - Enfin c'est là le vrai moyen de faire impunément tout ce que je voudrai. Je m'érigerai en censeur des actions d'autrui, jugerai mal de tout le monde et n'aurai bonne opinion que de moi.þ
ÇáÕÝÍÉ 457 - Quelque sensible tort qu'un tel arrêt me fasse, « Je me garderai bien de vouloir qu'on le casse; On y voit trop à plein le bon droit maltraité, Et je veux qu'il demeure à la postérité Comme une marque insigne, un fameux témoignage De la méchanceté des hommes de notre âge. Ce sont vingt mille francs qu'il m'en pourra coûter; Mais pour vingt mille francs j'aurai droit de pester Contre l'iniquité de la nature humaine, El de nourrir pour elle une immortelle haine.þ
ÇáÕÝÍÉ 368 - Lorsqu'au premier faquin il court en faire autant? Non, non, il n'est point d'âme un peu bien située, Qui veuille d'une estime ainsi prostituée, Et la plus glorieuse a des régals peu chers, Dès qu'on voit qu'on nous mêle avec tout l'univers ; Sur quelque préférence une estime se fonde, Et c'est n'estimer rien qu'estimer tout le monde.þ