L'Art poétique de Boileau, ÇáãÌáÏ 2Descleé, De Brouwer, 1888 - 1136 ãä ÇáÕÝÍÇÊ |
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66 Boileau Agamemnon Alaric Aristote auteur Baillet beau bergers Bernard Lamy Boileau Bossuet Bouhours Brossette Chansons chant Chapelain Childebrand choses chrétien Clélie Clovis Colletet Comédie Corneille couplets critique d'Homère d'Horace Desmarets Despréaux Dieu dieux dire Disc discours dit-il docte écrit écrivait Épigrammes esprit fable fameux Fénelon fictions Fontaine Fontenelle gens Gombaud goût Grecs héroïque héros Homère homme Horace Ibid imité jugement Juvénal L'abbé d'Aubignac l'Art Poétique l'auteur l'Églogue l'Épopée l'esprit l'Iliade l'Ode latin lecteurs Lettre à l'Acad Louis Madrigal Malherbe ment merveilleux Mesnardière Molière Motte Mourgues Muse œuvres ouvrages païennes parler Parnasse pensée Perrault pièce plaisir poème épique poésie poète Pradon premier prose quatrain Racan Racine raison règles Régnier ridicule rimes roman Rondeau Ronsard saint Saint-Amant Saint-Évremont Santeuil Satire savait scène Scudéry Segrais seul Sévigné Sonnet style sujet Tasse théâtre Théocrite Tragédie tragique Vaudeville Vauquelin Vigneul-Marville Virgile XVIIe siècle
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ÇáÕÝÍÉ 172 - Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.» Comme il disait ces mots. Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.þ
ÇáÕÝÍÉ 307 - Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre...þ
ÇáÕÝÍÉ 14 - Au contraire, cet autre, abject en son langage, Fait parler ses bergers comme on parle au village. Ses vers plats et grossiers, dépouillés d'agrément, Toujours baisent la terre et rampent tristement : On dirait que Ronsard, sur ses pipeaux rustiques...þ
ÇáÕÝÍÉ 182 - Il n'est point de serpent , ni de monstre odieux , Qui, par l'art imité , ne puisse plaire aux yeux ; D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.þ
ÇáÕÝÍÉ 265 - N'allez pas d'un Cyrus nous faire un Artamène ; Et que l'amour, souvent de remords combattu, Paraisse une faiblesse et non une vertu. Des héros de roman fuyez les petitesses ; Toutefois aux grands cœurs donnez quelques faiblesses. Achille déplairait, moins bouillant et moins prompt : J'aime à lui voir verser des pleurs pour un affront. ^A ces petits défauts marqués dans sa peinture, L'esprit avec plaisir reconnaît la nature. Qu'il soit sur ce modèle en vos écrits tracé : Qu' Agamemnon...þ
ÇáÕÝÍÉ 295 - ... l'art, la force , le jugement , l'esprit ? Quelle noblesse ! quelle économie dans les sujets ! quelle véhémence dans les passions! quelle gravité dans les sentiments! quelle dignité, et en même temps quelle prodigieuseþ
ÇáÕÝÍÉ 229 - Ce qu'on ne doit point voir , qu'un récit nous l'expose : Les yeux en le voyant saisiraient mieux la chose ; Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux.þ
ÇáÕÝÍÉ 262 - J'ai cru jusques ici que l'amour était une passion trop chargée de faiblesse, pour être la dominante, dans une pièce héroïque : j'aime qu'elle y serve d'ornement, et non pas de corps; et que les grandes âmes ne la laissent agir qu'autant qu'elle est compatible avec de plus nobles impressions.þ
ÇáÕÝÍÉ 255 - J'entrepris donc la chose : et je m'aperçus qu'en travaillant sur le plan qu'on m'avait donné , J'exécutais en quelque sorte un dessein qui m'avait souvent passé dans l'esprit; qui était de lier, comme dans les anciennes tragédies grecques, le chœur et le chant avec...þ
ÇáÕÝÍÉ 287 - Le style de La Calprenède est maudit en mille endroits ; de grandes périodes de roman, de méchants mots, je sens tout cela.þ