Premières poésies, 1829-1835

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Petite Bibliothèque-Charpentier, 1899 - 394 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

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ÇáÕÝÍÉ 115 - C'était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune Comme un point sur un i. Lune, quel esprit sombre Promène au bout d'un fil, Dans l'ombre, Ta face et ton profil...þ
ÇáÕÝÍÉ 1 - Ce livre est toute ma jeunesse; Je l'ai fait sans presque y songer. Il y paraît, je le confesse, Et j'aurais pu le corriger. Mais quand l'homme change sans cesse, Au passé pourquoi rien changer?þ
ÇáÕÝÍÉ 226 - On m'a dit l'an passé que j'imitais Byron : Vous qui me connaissez, vous savez bien que non. Je hais comme la mort l'état de plagiaire; Mon verre n'est pas grand, mais je bois dans mon verre.þ
ÇáÕÝÍÉ 340 - Que don Juan déguisé chante sous un balcon? — Une mélancolique et piteuse chanson, Respirant la douleur, l'amour et la tristesse. Mais l'accompagnement parle d'un autre ton. Comme il est vif, joyeux ! avec quelle prestesse II sautille ! — On dirait que la chanson caresse Et couvre de langueur le perfide instrument ; Tandis que l'air moqueur de l'accompagnemeut Tourne en dérision la chanson elle-même, Et semble la railler d'aller si tristement.þ
ÇáÕÝÍÉ 371 - II en est un plus grand, plus beau, plus poétique, Que personne n'a fait, que Mozart a rêvé, Qu'Hoffmann a vu passer, au son de la musique, Sous un éclair divin de sa nuit fantastique, Admirable portrait qu'il n'a point achevé, Et que de notre temps Shakspeare aurait trouvé.þ
ÇáÕÝÍÉ 163 - Pâle étoile du soir, messagère lointaine", Dont le front sort brillant des voiles du couchant, De ton palais d'azur, au sein du firmament, Que regardes-tu dans la plaine ? La tempête s'éloigne, et les vents sont calmés. La forêt, qui frémit, pleure sur la bruyère; Le phalène doré, dans sa course légère, Traverse les prés embaumés. Que cherches-tu sur la terre endormie ? Mais déjà vers les monts je te vois t'abaisser; Tu fuis, en souriant, mélancolique amie, Et ton tremblant regard...þ
ÇáÕÝÍÉ 245 - L'autre, comme un torrent sans digue, Dans une éternelle fatigue, Sous les pieds de l'enfant prodigue Roule la pierre d'Ixion " L'une est bornée et l'autre immense; L'une meurt où l'autre commence; La première eSt la patience, La seconde eSt l'ambition. FRANK, rêvant. Esprits ! si vous venez m'annoncer ma ruine, Pourquoi le Dieu qui me créa Fit-il, en m'animant, tomber sur ma poitrine L'étincelle divine Qui me consumera " ? Pourquoi suis-je le feu qu'un salamandreþ
ÇáÕÝÍÉ 231 - L'un, comme Calderon et comme Mérimée, Incruste un plomb brûlant sur la réalité, Découpe à son flambeau la silhouette humaine, En emporte le moule, et jette sur la scène Le plâtre de la vie avec sa nudité. Pas un coup de ciseau sur la sombre effigie, Rien qu'un masque d'airain, tel que Dieu l'a fondu.þ
ÇáÕÝÍÉ 121 - Kean 2, ni Bonaparte, ni Monsieur de Metternich; — quand il avait fini De souper, se couchait, précisément à l'heure Où (quand par le brouillard la chatte rôde et pleure) Monsieur Hugo va voir mourir Phœbus le blond.þ
ÇáÕÝÍÉ 198 - Et ne vois-tu pas que changer sans cesse Nous rend doux et chers les plaisirs passés ? J'ai dit à mon cœur, à mon faible cœur ; N'est-ce point assez de tant de tristesse ? Et ne vois-tu pas que changer sans cesse...þ

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