Le Rationaliste, ÇáãÌáÏ 2

ÇáÛáÇÝ ÇáÃãÇãí
1863
 

ÇáÕÝÍÇÊ ÇáãÍÏÏÉ

ØÈÚÇÊ ÃÎÑì - ÚÑÖ ÌãíÚ ÇáãÞÊØÝÇÊ

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ÇáÕÝÍÉ 101 - Que la matière soit éternelle ou créée, qu'il y ait un principe passif ou qu'il n'y en ait .point, toujours est-il certain que le tout est un, et annonce une intelligence unique; car je ne vois rien qui ne soit ordonné dans le même système, et qui ne concoure à la même fin, savoir, la conservation du tout dans l'ordre établi. Cet être qui veut et qui peut, cet être actif par I lui-même, cet être enfin, quel qu'il soit, qui meut l'univers et ordonne toutes choses, je l'appelle Dieu.þ
ÇáÕÝÍÉ 112 - Si je cherche maintenant où et en quel sujet elles subsistent, éternelles et immuables comme elles sont, je suis obligé d'avouer un être où la vérité est éternellement subsistante et où elle est toujours entendue ; et cet être doit être la vérité même et doit être toute vérité ; et c'est de lui que la vérité dérive dans tout ce qui est et ce qui s'entend hors de lui.þ
ÇáÕÝÍÉ 101 - Cet être qui veut et qui peut, cet être actif par lui-même, cet être enfin, quel qu'il soit, qui meut l'univers et ordonne toutes choses, je l'appelle Dieu. Je joins à ce nom les idées d'intelligence, de puissance, de volonté, que j'ai rassemblées, et celle de bonté qui en est une suite nécessaire : mais je n'en...þ
ÇáÕÝÍÉ 671 - Si quelqu'un vient à moi, et ne hait pas son père et sa mère , sa femme et ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple.þ
ÇáÕÝÍÉ 100 - ... j'admire l'ouvrier dans le détail de son ouvrage, et je suis bien sûr que tous ces rouages ne marchent ainsi de concert que pour une fin commune qu'il m'est impossible d'apercevoir.þ
ÇáÕÝÍÉ 101 - Je crois donc que le monde est gouverné par une volonté puissante et sage; je le vois, ou plutôt je le sens, et cela m'importe à savoir. Mais ce même monde est-il éternel ou créé? Y at-il un principe unique des choses? y en at-il deux ou plusieurs? et quelle est leur nature? je n'en sais rien; et que m'importe?þ
ÇáÕÝÍÉ 101 - J'aperçois Dieu partout dans ses œuvres ; je le sens en moi, je le vois tout autour de moi; mais silôt que je veux le contempler en lui-même, sitôt que je veux chercher où il est, ce qu'il est, quelle est sa substance, il m'echappe, et mon esprit troublé n'aperçoit plus rien.þ
ÇáÕÝÍÉ 111 - Mon âme, âme raisonnable, mais dont la raison est si faible, pourquoi veux-tu être, et que Dieu ne soit pas? Hélas! vaux-tu mieux que Dieu? Ame...þ
ÇáÕÝÍÉ 445 - Un homme (incomparable, si grand que, bien qu'ici tout doive être jugé au point de vue de la science positive, je ne voudrais pas contredire ceux qui, frappés du caractère exceptionnel de son œuvre, l'appellent Dieu, opéra une réforme du judaïsme, réforme si profonde, si individuelle, que ce fut à vrai dire une création de toutes pièces.þ
ÇáÕÝÍÉ 111 - Il ya donc primitivement une intelligence, une science certaine, une vérité, une fermeté, une inflexibilité dans le bien, une règle, un ordre, avant qu'il y ait une déchéance de toutes ces choses : en un mot, il ya une perfection avant qu'il y ait un défaut ; avant tout dérèglement, il faut qu'il y ait une chose qui est elle-même sa règle, et qui, ne pouvant se quitter soi-même, ne peut non plus ni faillir ni défaillir. Voilà donc un être parfait; voilà Dieu, nature parfaite et heureuse.þ

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