Cours d'histoire de la philosophie morale au dix-huitième siècle: ptie. École écossaise, pub par M. M. Danton et Vacherot

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Ladrange, 1840
 

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ÇáÕÝÍÉ 109 - S'il était possible, •dit-il, qu'une créature humaine parvînt à la maturité de l'âge dans quelque lieu mhabité et sans aucune communication avec son espèce , elle n'aurait pas plus d'idée de la convenance ou de l'inconvenance de ses sentiments et de sa conduite, que de la beauté ou de la difformité de son visage... — Nous portons nos premières critiques morales sur le caractère et la conduite des autres , et nous sommes disposés à observer les impressions qu'ils nous donnent.þ
ÇáÕÝÍÉ 149 - C'est elle qui fait que les hommes pensent encore aujourd'hui sur divers points comme on pensait il ya quatre mille ans. C'est elle qui donne des pensées uniformes aux hommes les plus jaloux et les plus irréconciliables entre eux : c'est elle par qui les hommes de tous les siècles et de tous les pays sont comme enchaînés autour d'un...þ
ÇáÕÝÍÉ 109 - Théorie des sentiments moraux , ou Essai analytique sur les principes des jugements que portent naturellement les hommes, d'abord sur les actions des autres, ensuite sur leurs propres actions.þ
ÇáÕÝÍÉ 39 - La plus grande bienveillance que chaque agent raisonnable témoigne envers tous constitue l'état le plus heureux de tous en général , et de chacun en particulier...þ
ÇáÕÝÍÉ 124 - ... fait, enfin l'espoir de jouir de la reconnaissance de cet homme et de l'estime générale. « Le coupable, dit Smith, devient pour lui-même un objet d'effroi, par une espèce de sympathie pour l'horreur qu'il inspire à tout le monde. Le sort de la personne qui a été victime de son crime lui fait connaître malgré lui la pitié. Il déplore les funestes effets de sa passion. Il sent qu'ils le rendent l'objet de l'indignation publique... Les actions vertueuses nous inspirent tout naturellement...þ
ÇáÕÝÍÉ 25 - Reste à savoir en quoi consiste la beauté , quelles sont les qualités qui , se rencontrant dans un objet , le font beau, et plus ou moins beau, selon que cet objet les possède plus ou moins. Après avoir distingué la beauté naturelle, qu'il appelle absolue, de la beauté d'imitation...þ
ÇáÕÝÍÉ 149 - C'est elle qui donne des pensées uniformes aux hommes les plus jaloux et les plus irréconciliables entre eux : c'est elle par qui les hommes de tous les siècles et de tous les pays sont comme enchaînés autour d'un certain centre immobile , et qui les tient unis par certaines règles invariables , qu'on nomme les premiers principes, malgré les variations infinies d'opinions qui naissent en eux de leurs passions, de leurs distractions et de leurs caprices , pour tous leurs autres jugements moins...þ
ÇáÕÝÍÉ 260 - Quant à moi, dit-il, je fais chaque jour un grand nombre d'actions insignifiantes, sans avoir conscience d'aucun motif qui m'y détermine. Que si l'on objecte que je puis être influencé par un motif dont je n'ai pas conscience, non-seulement on met en avant une supposition arbitraire, dépourvue de toute preuve, mais on admet que je puis être convaincu par une raison qui n'est jamais entrée dans mon espritt...þ
ÇáÕÝÍÉ 192 - OOIT que nous nous élevions, pour parler métaphoriquement, jusque dans les cieux, soit que nous descendions dans les abîmes, nous ne sortons point de nous-mêmes, et ce n'est jamais que notre propre pensée que nous apercevons.þ
ÇáÕÝÍÉ 112 - Quelquefois , dit-il , il arrive que la sympathie de nos sentiments avec ceux des autres ne paraît pas déterminer l'approbation que nous leur donnons. Mais en y regardant avec attention, on verra que même alors notre approbation a toujours pour motif quelque analogie dans la manière de sentir.... Un étranger passe à côté de nous dans la rue, et porte sur son visage les marques de la plus profonde affliction ; on nous apprend qu'il vient de recevoir la nouvelle de la mort de son père.......þ

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