Petite bibliotheque des théatres: Chef-d'œuvre de Mairet. Chef-d'œuvre de du Ryer

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Au bureau [de la Petite bibliotheque des théatres], 1789
 

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ÇáÕÝÍÉ 19 - Hiéron , plût aux dieux que la main ennemie Qui me ravit le sceptre eût terminé ma vie ? Mais le ciel m'a laissé , pour prix de ma fureur , Des jours qu'il a tissus de tristesse et d'horreur. Loin de faire éclater ton zèle ni ta joie Pour un roi malheureux que le sort te renvoie , ' Ne me regarde plus que comme un furieux , Trop digne du courroux des hommes et des dieux ; Qu'a proscrit dès long-temps la vengeance céleste; De crimes , de...þ
ÇáÕÝÍÉ 24 - J'ai perdu Zénobie : après ce coup affreux, Peux-tu me demander encor ce que je veux ? Désespéré, proscrit, abhorrant la lumière, Je voudrais me venger de la nature entière. Je ne sais quel poison se répand dans mon cœur ; Mais, jusqu'à mes remords, tout y devient fureur.þ
ÇáÕÝÍÉ v - ... devant le public! Une jolie femme, obligée de se trouver parmi des prudes , ne doit pas s'observer avec plus de soin. Enfin je n'aurois jamais cru que, dans un pays où il ya tant de maris maltraités, Atrée eût eu si peu de partisans. Pour ce qui regarde la double réconciliation qu'on me reproche , je déclare par avance que je ne me rendrai jamais sur cet article.þ
ÇáÕÝÍÉ 84 - Quoi ! ce nom qui te rend si coupable , Tu l'oses prononcer! N'affecte rien, cruel; La douleur que tu feins te rend plus criminel. Triomphe, Agamemnon; jouis de ta vengeance; Ton fils ne dément pas ton nom ni sa naissance.þ
ÇáÕÝÍÉ 55 - Croirois-tu que du roi la haine sanguinaire A voulu me forcer d'assassiner son frère ; Que, pour mieux m'obliger à lui percer le flanc, De sa fille, au refus, il doit verser le sang? Ah ! je me sens saisir d'une fureur nouvelle : Courons , pour la sauver, où mon honneur m'appelle.þ
ÇáÕÝÍÉ 71 - Electre, s'il est vrai que tant d'ardeur vous touche, Confirmez notre hymen d'un mot de votre bouche ; Laissez-moi, dans ces yeux de mon bonheur jaloux , Lire au moins un aveu qui me fait votre époux,' Quoi ! vous les détournez ! Dieux ! quel affreux silence!þ
ÇáÕÝÍÉ 30 - Madame, et de ces lieux ma fuite est résolue : Vous n'avez plus besoin du secours de mon bras. Ah ! quel indigne prix met-on à vos appas ! Juste ciel ! se peut-il qu'une loi si cruelle Fasse de vous le prix d'une main criminelle ? Ainsi , dans sa fureur , le plus vil assassin Pourra donc à son gré prétendre à votre main...þ
ÇáÕÝÍÉ 25 - Parce qu'il croit par moi détruire l'Ibérie. Les fureurs de mon père ont assez éclaté Pour que Rome entre nous ne craigne aucun traité. Tels sont les hauts projets dont sa grandeur se pique. Des Romains si vantés telle est la...þ
ÇáÕÝÍÉ 31 - J'ignore quel dessein vous a fait révéler Un amour que l'espoir semble avoir fait parler. Mais, seigneur, je ne puis recevoir sans colère Ce téméraire aveu que vous osez me faire. Songez qu'on n'ose ici se déclarer pour moi , Sans la tête d'Oreste , ou le titre de roi ; Qu'un amant comme vous, quelque feu qui l'inspire, Doit soupirer du moins sans oser me le dire. • SCÈNE III.þ
ÇáÕÝÍÉ 69 - Ils en ont pâli tous; et, malgré sa valeur, Ma main a dans son sein plongé ce fer vengeur. Va le voir expirer dans les bras dTsménie ; Va partager le prix de votre perfidie.þ

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