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Capote ornée de dentelles de Feclère, r. de Rivoli, 10 bis _Marabouts de Chaget.

Robe en taffetas d'italie ornée de Brandebourgs et de boutons de jais de Melina et Victorine. Echarpe brodie, Col-chevalière de la Maison Pollet, rue Richelieu, 95 – Mouchoir de Chapron, x. de la Paix

Court Magazine, N. Carey street Lincoln's Inn London

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Bonnets en tulle et en mousseline brodie, Cannezou en mousseline de l'inde ernie de beutens Robe en mousseline de l'inde brodée, Cannezou en tulle brodé Robe de soie. Ensemble de toilette de la Maison Pollet, rue Richelieu, 95.

Court Magazine, Non. Carey street Lincoln's Inn London.

DESCRIPTION OF PLATES.

than by the most elaborate description we could give of this trimming. The habit shirt, is of a new pattern called the col chevalière. The front of the shirt has a few gathers, and the collar, a half standing one, like that of a boy's shirt, with the corners rounded, is em broidered, et trimmed with a very narrow Valenciennes which is continued down the front. It is fastened with three buttons or studs. Guipure cuffs, white kid gloves, cambric handkerchief, puce color half boots.

No 925. Walking dresses.-Drawn capotte of white crape, ornamented with blonde et a bunch of marabouts consisting of seven fea thers, placed in a drooping position low at the side. The bonnet, it will be perceived, sits very much off the face, but descends low at the sides, one being rounded, the other left pointed. The dress is of nankeen color pour de soie, the corsage à pointe, but rounded off (see plate) and plain with the exception of a few g thers at the front of the shoulder, it has one seam down the centre of the front, the No 927. - Dinner dresses-Dress of India back where it fastens is tight, and it is sloped muslin, low corsage, sleeves full, but reacoff at the bosom en cœur. The skirt is orna-hing only to the elbow, where they are conmented with two rows of very deep black fined with a band. The skirt has a deep hem lace,put on as flounces, but without the slighat bottom, and is embroidered down each side test fulness whatever. Black lace scarf lined with black Florence, and trimmed all round with black lace. Hair in one large ringlet at each side, the bosom of the dress trimmed with a very narrow lace, embroidered cuffs, white gloves, puce co'or brodequins.

2nd figure. Drawn capotte of mauve color poux de soie, shot with white, this bonnet is harily transparent, the spaces between each drawing, being white lace, the front is also edged with the same, and a fall put on with fulness goes round the top of the crown. The bows of ribbon are placed very low at the left side. Dress of drab color taffetas d'Italie. Corsage three quarters high and quite tight, fastening at beack. Sleeves plain and tight, but with only one seam. The front of the skirt of the dress is ornamented en tablier with falls of black lace put on. To the lower side of narrow bands of the material of the dress, edged all round with a satin liseré or piping, encreasing gradually in length as they go down et fastened on to the dress with jet buttons. Our readers will comprehend our meaning bitter, by a simple glance at the plate

of the front, giving to the dress something of the effect of an open robe. Canezou of India muslin, trimmed with a quilling of tulle and fastened down the front with buttons. Cap trimmed with rich lace, the borders interspersed with puffs of green ribbon, hair in bands, half long gloves of peau de Suède, fan. 2nd figure.-Low dress of straw color poux de soie, shot with white. Short sleeves finished by two puffings or sabots, lace canezou with deep falls over the shoulders. Cap trimmed with lace et a quantity of pink ribbon; hair in smooth bands, long black silk mittens en filet. Lace ruffles, black satin shoes.

BIOGRAPHIE
de

CHARLOTTE CORDAY,

AVEC PORTRAIT.

Marie-Anne Victoire-Charlotte Corday, née

Saint-Saturnin, près de Seez en Normandie, au milieu du tumulte des domestiques et des

voisins. L'officier de police étant survenu et ayant dressé procès-verbal de l'événement, elle le signa, et fut enfermée dans les prisons de l'Abbaye. Conduite devant le tribunal révolutionnaire, elle y parut avec dignitė; ni la présence des juges, furieux d'avoir perdu leur ami, ni le frémissement d'un peuple féroce, rien ne parut troubler un seul instant sa tran

en 768, passa sa jeunesse à C en, chez une parente qui prit soin de son éducation. Menant une vie très retirée, livrée presque entièrement à la lecture, elle avait puisé dans celle de l'histoire an ienne la haine des oppresseurs; l'action vraie ou supposée de Mutius Scévo'a se sacrifiant pour venger Rome, lui fit surtout la plus grande impression. Elle résolut de donner à son pays le même exemple de dévoût-quillité. Loin de défendre ses jours, elle parla ment en poignardant Marat, regardé comme de son action comme d'un devoir qu'elle ava't le chef des monstres désignés sous l'horrible rempli envers sa patric. nom de buveurs de sang.

Un puissant motif vint encore l'enhard r dans son dessein. Des députés, dont elle estimat les talents et les opinions politiques, proscrits par Marat et la Convention, fugitifs dans le Calvados, y appe'aient vainement au secours de la liberté les Français anéantis sous la terreur. Charlotte ne balance plus, et, pour les seconder, elle quitte Caen: arrivée à Paris le 12 juillet 1795, elle achète, an PalaisRoyal, un couteau à gaîne, et se présente chez Marat où, malgré ses instances, elle ne peut être admise. Elle lui écrit alors qu'elle a des secrets importants à lui révéler, et le prie de

lui accorder un moment d'entretien.

Vers les sept heures et demie du soir, Charlotte Corday vint chez Marat qui, ent n dant sa voix, ordonna, quoiqu'il fût au bain,

de la faire entrer.

« J'avais le droit de tuer Marat, dit-elle, puisque lui-même commandait le meurtre. L'opinion publique l'avait depuis longtemps condamné, et je n'ai fait qu'exécuter son jugement. »

Charlotte fut condamnée à mort. Après sa condamnation, e le dit à son défenseur :

« Vous m'avez défendue d'une manière aussi délicate que généreuse : c'était la seule qui pût me convenir. Je vous en remercie ; elle m'a fait concevoir pour vous une estime dont je veux vous donner la preuve. Ces messieurs viennent de m'appren 're que mes biens sont confisqués; il me reste quelques petites dettes à acquitter dans ma prison, et c'est vous que je charge de ce devoir,

Elle fut conduite à l'échafaud en souriant

au peuple. Un témoin a écrit que « montée sur le théâtre de son supplice, son visage avait conservé toute la fraicheur et le coloris d'une femme satisfaite.»

Leur entretien eut d'abord pour objet les rassemblements du Calvados. Marat s'informait avec empressement des noms des dépuOn raconte que dans la foule des spectate.rs tés, des administrateurs qui les excitaient, et qui le virent aller à l'échafaud, un député de les écrivait sur des tablettes sous la dictée de la ville de Mayence, nommé Adam Lux, péCharlotte. Il lui annonça que tous ceux qu'elle nétré d'admiration pour son courage, et vouJui désignait iraient bientôt expier leur rébel-lant la suivre au tombeau, s'écria qu'elle était lion sur l'échafaud. A ces mots, Charlotte tire plus grande que Brutus ! Il l'écrivit au tribna issitôt le couteau de son sein et le plonge nal en demandant la mort, qui lui fut accordée. dans le cœur du député, qui ne poussa que ce seul cri: A moi! et expira à l'instant même.

Gel'e qui venait de l'immoler resta calme

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