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apeau en poult de soie orné de Plumes, des Salons Seclère, r. de Rivoli, 10 bis Robe grand' mère en soie brochie, avec revers pris dans l'épaulette et plis rends au corsage; Echarpe en organdi de l'inde doublée de soie. Constance, r.W. Vivienne, 57–Gants de Mayer, pr. Choiseul, 32 – Ombrelle Caxal, 13. Montmartre. 16.

Court Magazine, N. 11, Carey street Lincoln's Inn, London.

bouillonnée, etc., etc. C'est ici le lieu de remarquer que si les petites capotes de couleurs tendres sont fort bien portées en ce moment, leur règne sera de courte durée : elles ne résisteront pas aux premiers rayons du soleil.

tête de plume, des fleurs d'épines blanches à
cœur rose,
des touffes de bruyère, de géra-
nium, etc., etc. Il garnit la paille de riz et la
paille à jour d'une petite touffe de plumes po-
sée de côté et qui fait un fort joli effet. Ses
salons possèdent un fort remarquable assorti-
ment de capotes en crêpe lisse, à biais, gauf-
frées, plissées; de capotes à coulisses avec
quelques rangées de tulle ruché à l'intérieur paille d'Italie.
et ornées d'une guirlande de plumes plates à
uleurs changeantes; de capotes de gaze

Comme observation générale, la paille cousue conservera une forme moyenne qui s'a. grandira d'une manière assez sensible pour la

Votre amie,

HENRIETTE DE B....

DESCRIPTION OF PLATES.

No 921. TOILETTES DE LONGCHAMPS. Drawn capotte of straw color crape with a wreath of wiolets encircling the crown and a border en rouleau round the edge of the front. A full bow of satin ribbon is placed low at the right side, just over the finishing of the bavolet. Dress of lilac poux de soie. Corsage low, and tight with revers figuring a pelerine. Long sleeves full at the upper part of the arm, and nearly tight from the elbow down, and finished by a poignet, the skirt of the dress very long and without trimming.

corsage is new and pretty, fitting tight to the bust and having three round plaits or folds coming down from each shoulder en évantail to the centre of the waist in front. A new sort of revers also, commencing at the shoulder and sloping to a point at the centre of the front, ornaments this very becoming corsage. We recommand our readers to examine the plate, when they will at once understand our description. The corsage is only half high; the sleeves are tight all the way down, with one deep frill above the elbow. India muslin scarf trimmed round with two rows of bouillon trimming. Cambric cuffs, black shoes, white kid gloves, parasol. Hair brought low in bands.

2nd figure. Drawn capotte of white crape with a bunch of roses placed low at one side, the remainder similar to that just described. Hair in ringlets intermixed with roses. Dress of de soie, low corsage. Sleeves full at poux 2nd Figure gives the back of the dress which, top and tight below. The skirt ornamented it will be perceived, has two folds forming the with a deep flounce, put on in sit plaits or ga-V coming from the shoulder to the centre of thers. Scarf of India muslin lined with blue the waist. Hat of white poux de soie. Parasol sarsnet and trimmed all round with two rows trimmed with deep white lace. of quilled ribbon, one at the edge, the other in side. Yellow gloves, black shoes, green parasol trimmed with narrow white lace.

PORTRAIT OF MADAME LAVALETTE. The accompanying portrait of this celebrated lady gives the exact costume in which No 922. Hat of white poux de soie orna- she effected her husband's escape from the mented with a full bunch of feathers. Dress of Conciergerie. See the subjoined biography flowered silk called à la grand' mère. This for particulars of that event.

LE COMTE DE LAVALETTE. pératrice Joséphire. En 1797, Bonaparte en

voya M. Lavalette à Paris, ponr y juger l'es. prit public aux approches de la crise qui eut lieu les 18 et 19 fructidor an V. M. de Lava

lette lui fut de la plus grande utilité, et c'est à la justesse de ses avis que le général Bonaparte est redevable d'avoir mieux jugé en définitive cet évènement qui, hors de la France, n'avait pas été saisi par tous les observateurs sous son véritable aspect. Il retourna en Italie après cette révolution, et revint dans la capitale avec Bonaparte, à la fin de la même année. L'estime que le général avait prise pour lui l'avait porté à se l'attacher par des liens plus intimes,en lui faisant comme nous l'avons dit épouser la nièce de madame Bonaparte, Fmlie de Beauharnais (fille du marquis de ce nom.

Marie Chamans, comte de Lavalette, est né à Paris, en 1769; son père, qui se livrait à un commerce peu étendu, mais dont les bénéfices suffisaient à ses besoins, lui avait fait donner une excellente éducation, et vécut as sez longtemps pour recueillir le prix de ses soins. Mort avant 1815, il a joui de la prospérité de son fils, et n'a pas eu à pleurer ses malheurs, Comme M. Lavalette montrait du goût pour le barreau, on lui fit étudier le droit; la révolution le surprit pendant la durée de ses cours, et il fut obligé de les suspendre. Dès le mois de juillet 1792, il fit connaître la modération de ses principes politiques, en signant les pétitions dites des dix mille et des vingt mille, dirigées contre le projet d'un camp sous Paris, et contre les événements du 20 juin précédent. Officier della garde nationale à l'époque du 10 août, il marcha avec sa compa-an VIII; et devint successivement commisgnie à la defense du château, conduite qui fut saire, puis directeur général des postes, avec pour lui un titre de proscription quelque temps le titre de conseiller d'Etat. C'est en 4803 qu'il après. C'est dans les rangs des braves qu'il fut nommé commandant de la légion d'honneur chercha un refuge. Il s'enrôla comme volon-et comte de l'Empire. taire dans la légion des Alpes, servit avec distinction aux armées du Rhin et d'Italie, et obtint sur le champ de bataille ses différens grades.

M. de Lavalette fit partie de l'expédition d'Égypte, où il acquit de nouveaux droits à l'estime publique, par les services qu'il rendit dans diverses occasions. De retour en France, il fut témoin des événements du 18 brumaire

Le 20 mars 1815, à sept heures du matin, en vertu des ordres de Napoléon, qui fit son entrée dans Paris à la fin du mênie jour, il reprit ses anciennes fonctions et donna aussitôt des ordres pour la suspension du départ des journaux, des dépêches ministérielles, et la défe see de délivrer des chevaux aux voyageurs sans un ordre signé de lui, d'un des ministres de l'empereur ou du général Excelmans. Il expédia en même temps un courrier à Napoléon, et fit connaitre par des notes envoyées aux directeurs des principales villes, les événements qui venaient de se passer, et la vé ritable situation de la capitale. Le 2 juin, ilf t nommé à la chambre des pairs. Au deuxième

En 1796, il servait en Italie, auprès du général Baraguay-d'Hilliers, dont il était aide de camp. Le général Bonaparte, qui avait eu plusieurs fois occasion d'apprécier sa bravoure, ses talents et sa prudence, le nomma son aide de-camp après la bataille d'Arcole, à la place de Muiron, qu'il venait de perdre. Ce général le chargea successivement de plusieurs mis sions, qui n'exigeaient pas moins de prudence que de courage. C'est en cette même année qu'il épousa Louise Émilie de Beauharnais fille du marquis de Beauharnais, et nièce de l'im-retour de Louis XVIII, le 8 juillet, il fut des

titué et compris dans l'ordonnance royale du térieur de la prison et à l'extérieur furent 24 du même mois. inutiles. On retrouva la chaise sur le quai des Orfèvres; mais elle ne renfermait que la fille du comte Lavalette dont elle avait pris la place. Le concierge fut destitué sur le champ, les barrières de la capitale furent fermées, et des estaffettes, porteurs du signalement du fugi tif, envoyés sur toutes les routes.

M. de Lavalette, pendant ce temps, s'occupait des moyens de quitter Paris, et de passer

Arrêté par les soins du préfet de police, M. Decazes, aujourd'hui duc et pair, il fut livré à la cour d'assises du département de la Seine, en novembre, et condamné à mort le 23 du même mois, comme coupable de complicité dans l'attentat commis par Bonaparte contre l'autorité royale, etc. M. Tripier, son défenseur, avait en vain établi la défense de l'illustre accusé sur le principe que M. La-la frontière sans accident. Il avait reçu asile valette n'avait pas agi pour que Bonaparte en tråt, mais parcequ'il était impossible que Bonapartre n'entråt pas. M.de Lavalette entendit son arrêt de mort avec un calme égal à celui qu'il avait montré dans tout le cours du pro cès. « Que voulez vous mon ami? dit il à M. Tripier. c'est un coup de canon qui m'a frappé. » Se tournant du côté des nombreux employés des postes, qui avaient été appelés comme témoins à charge contre un homme quiles avait toujours traités en père il les sa lua de la main en leur disant : « Adieu, Messieurs de la poste. »

chez une dame Bresson qui, en souvenir de l'asile reçu par son mari durant le gouvernement révolutionnaire, avait fait vœu de sauver le premier condamné politique qu'on lui amenerait, et elle cacha en conséquence Lavalette, quoiquelle ne l'eût pas même connu. Trois anglais généreux, MM. Hutchinson, Wilson et Bruce, lui fournirent ces moyens quinze jours après. Le 7 janvier, à 9 heures et demie du soir, M. de Lavalette, revêtu de l'uniforme d'officier général anglais, se rendit chez le capitaine Hutchinson, et le lendemain, à 7 heures et demie du matin, il partit en cabriolet avec le général Wilson. Il ne fut point reconnu aux barrières, et il arriva à Mons, où son guide le quitta. M. de Lavalette obtint, non sans peine, la facilité de se rendre en Bavière; il se fixa dans une maison de campagne aux environs de Munich. Là dans une solitude presque absolue, il attendit des jours moins rigou

Le pourvoi en cassation ayant été rejeté, et le recours en grâce formé par madame Lavalette n'étant point accueilli, l'exécution fut fixé au jeudi 25 décembre. La veille, cette dame, dont le dévouement conjugal sera à jamais célèbre, sa jeune fille et une gouvernante se présentèrent à la prison, et furent admises en vertu d'une permission du procureux : ils arrivèrent enfin. Après avoir été reur général. Madame de Lavalette était arrivée comme à l'ordinaire dans une chaise à porteurs; quelque temps après, la gouvernante et l'enfant se présentèrent à la grille, soutenant madame de Lavalette, enveloppée dans sa fourrure, un chapeau sur la tête, et tenant son mouchoir sur ses yeux. On les laissa passer. A peine sont elles dehors, que le sieur Roquette, concierge, se rend dans la chambre du condamné; il n'y était plus, sa femme avait pris sa place. Toutes les recherches dans l'in

rayé cinq ans du nombre des vivans, il apprit qu'une ordonnance royale annulait la condamnation dont il avait été l'objet, et le rendait à sa patrie, à ses amis, à sa famille. Avec la vie l'ordonnance royale ne pouvait lui rendre tout ce qui en faisait pour lui le charme.

De retour en France, le comte de Lavalette trouva sa femme atteinte d'une maladie peutêtre incurable, suite du dévouement auquel il avait dû son salut. Sa seule occupation fut d'entourer de tous les soins possibles cet ob.

beau mille fois que la création divine. Mais le jeune homme qui a lentement épuisé les loisirs de l'adolescence, et qui, après avoir marché vingt ans sur la mousse veloutée des illusions, des énivrements, des enfantillages de la pen

jet d'une reconnaissance que rien ne saurait fatiguer. Étranger aux affaires publiques, étranger à la société même, le comte de Lavalette concentra dans ces soins pieux sa pensée, son existence. Il n'a pas été à l'abri cependant de toutes imputations, et s'est vu con-sée, vient tout à coup à poser le pied sur une traint encore à repousser une accusation, qui déception, celui-là est vraiment en péril. Le l'avait signalé comme fauteur d'un complot pauvre malade voit tomber une à une toutes dont était prévenu le colonel Mazios, avec le- ses croyances : c'est la chûte des feuilles ; mais quel M. de Lavalette n'avait jamais eu le l'arbre reverdit au printemps, tandis que moindre rapport. Une simple dénégation au l'homme ne renait pas hors de la tombe. reste à suffi a sa justification.

Le comte de Lavalette mourut le 15 février 4830. Son épouse dévouée vit encore.

LE CHEVEU BLOND.

ÉTUDE PHILOSophique.

Moi qui vous parle, mes amis, j'ai passé par là. Entendons-nous pourtant; je me suis arrêté sur le bord de la tombe. Je n'ai pas la fatuité de vouloir prendre les airs d'un revenant. J'ai cinquante-cinq ans, et je les ai vécus sans entr'actes. Cela posé, que diriez-vous si je vous apprenais ce qui m'a retenu sur le parapet du pont Notre-Dame, ce qui m'a fait vivre trente bonnes années de plus, et ce qui me permet de vous raconter aujourd'hui mon suicide?

-Parlez, parlez, docteur.

-Eh bien! mes amis, regardez!

Le docteur ouvrit le chaton d'une bague qu'il portait au petit doigt de la main gauche, et demanda en riant :

-Qu'y voyez-vous ?

tés.

—Mais rien, dirent les curieux désappoin

-Comment!... regardez bien.... Il doit y

-Oui, dit le docteur, il est dans la vie des phases de dégoût, de découragement qui, par malheur, lorsqu'elles ne sont pas combattues, se terminent souvent par le suicide. Cette maladie mentale se déclare d'ordinaire à l'âge de la désillusion, c'est-à-dire de vingtdeux à vingt-cinq ans. C'est une dangereuse période que cette transition de la théorie à la pratique de la vie, cette sorte de réveil de la pensée qui passe ou plutôt qui tombe des féé-être. riques palais de l'imagination sur le plain- -Ah!.... il me semble que je distingue un pied de la réalité. Il n'est pas d'homme, si prosaïque qu'il soit, qui n'ait eu son ère de poésie, et conséquemment de déceptions. Chez les enfants que l'on jette, après les premières études, dans le creuset d'une profession, la transformation des idées se fait d'elle-même et sans brusques secousses, parce qu'ils s'éveillent avant le rêve, parce qu'ils entrent dans

cheveu.

-C'est cela.

-Un cheveu blond.
-Précisément.

-Un cheveu de femme.
-Vous y voilà.

-Eh quoi ! docteur, un simple cheveu ?........
-A été mon sauveur, la cause de ma for-

les misères créées par Dieu avant d'avoir en-tune et de ma petite célébrité. Jugez si je dois fanté dans leur cerveau oisif un monde plus tenir à mon cheveu !

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