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LE SPECTATEUR

FRANÇAIS

AU XIX. SIÈCLE.

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L'historique de nos absurdités pédagogiques, à l'occasion du Petit la Bruyère, de Madame de Genlis

QUELQU'UN a dit : «< Quand vous verrez les livres » de politique se multiplier, attendez-vous à une » révolution. » Cette espèce d'aphorisme est suffisamment justifiée par ce qui s'est passé de nos jours; mais je crois qu'on peut l'appliquer encore à d'autres objets, et je dis : « Quand on écrit beaucoup sur » l'éducation, c'est une preuve qu'elle tombe en >> ruines. >> Tous ces traités, toutes ces dissertations, tous ces systêmes sont les symptômes de la décadence: dictés par l'esprit d'innovation, ils ont pour but d'introduire des changemens plus ou moins considérables, mais toujours dangereux; les vues des écrivains ne se tournent de ce côté, que lorsqu'ils s'apperçoivent que d'autres mœurs ont préparé la voie à d'autres principes.

L'Université de Paris suivit, pendant plus de mille ans, le même régime, fut animée du même esprit, et dirigée par les mêmes lois, sans qu'on eût pris la peine d'écrire sa constitution, et d'en composer un corps de doctrine; elle cédoit naturellement à l'impulsion qu'elle avoit reçue en naissant, et marchoit pour ainsi dire d'elle-même, aidée seulement d'une bonne tradition, toujours préférable aux théories les plus brillantes; ce ne fut qu'à l'en

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