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ous ordonnons & nous enjoignons que la préfente foit publiée dans les villes respectives de la Province, ainfi que dans les endroits où il y a des troupes, & affichée par-tout où il con vient & ce faire eft d'ufage..

Fait à la Haye fous le petit-fceau du pays, le 22 Septembre 1787.

Le Prince Stathouder a affifté le 25 à l'Affemblée des Etats Généraux, où il a été complimenté. L. L. A. A. l'ont été également par la plupart des Miniftres étrangers, par les divers Colleges d'Etat, les Députés des villes, &c.

L. H. P. ont rétabli tous les Officiersqui avoient été démis précédemment, & ont caffé à jamais ceux qui ont défobéi à leurs ordres dans le temps.

Nieuwerfluys, qui a été pris par le Général Kalkreuth, ne s'eft pas rendu fans effu fion de fang. Les Pruffiens ont perdu à cette attaque fept hommes du régiment d'Eichman, & ont faifi dans la place 750hommes, 66 Officiers & 36 canons. Naërden Wefop, & les autres petits forts qui avoient tenu contre les fommations, ont été évacués par ordre des Etats de Hollande, & ont reçu garni on Prullienne.

Le Duc de Brunfwick a porté fon quartier général de Gouda à Alphen, dans le but de refferrer Amfterdam, la feule ville de la province, ayant féance aux Etats qui n'y ait pas envoyé de Députés. A l'approche des Pruffiens, quatre Commiffaires nommés

par la Bourgeoifie armée, ont demandé itne conférence au Duc de Brunswick qui l'a accordée. Leurs inftructions portant de répéter à S. A. S. à peu près le contenu de la réponse des Etats aux mémoires de M. de Thulemeyer; cette conférence a éré infructueule. Bientôt on a envoyé de nouveau deux Bourguemaitres, avec l'offre d'une fatisfaction; mais l'on n'apprend pas encore que cette démarche ait réuffi, car le premier de ce mois, les dehors de la ville étoient inveftis, & même attaqués. PAYS-BAS.

De Bruxelles, le 6 Octobre.

Le 27 Septembre, les Etats de Brabant ont fait chanter une Meffe folemnelle, en a tions de graces du retour de la tranquillité publique, & la ville a été illuminée à deux reprifes. Les Volontaires ont été remerciés, & ont cependant continué les gar les & patrouilles, mais fans Uniformes.

Si les affaires civiles, qui intéressoient fortement la liberté publique, font terminées, celles de Théologie ne le font pas. Le Séminaire général de Louvain bleffe encore très - vivement les confciences timorées ainsi qu'on en jugera par la Dépêche fuivante des Etats de Brabant, a reffée aux autres affemblées provinciales.

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Entre les préalables que Sa Majesté a exigé à raifon de la dignité, un des points principaux & qui doit le plus exciter notre attention commune), c'eft le rétabliffement du Séminaire Général à

Louvain. Lorfque par notre mémoire à Son Excellence en date du 28 Août dernier, nous avons dit que nous ne pouvions donner les mains ni directement ni indirectement à ce qui tendoit à léfer nos privileges, que nous réservions là-deffus les repréfentations les plus preffantes, notre intention a été, Meffieurs, de regarder le rétablissement du Séminaire Général non feu'ement comme une infraction caractérisée des droits de la Province, mais comme fubverfif des droits les plus facrés de la religion, comme tendant à introduire une doctrine nouvelle, & fur-tout à enlever l'enfeignement des vérités & pratiques évangéliques aux fupérieurs légitimes auxquels il appartient par le droit divin & celui des faints Conciles de l'Eglife.

En conféquence nous comptons de préfenter au plutôt nos repréfentations fur l'exécution quelconque de ce Séminaire général, irréparable au principal, auffi impoffible d'ailleurs, quant au droit, que dans le fait même.

Tout nous engage donc, Mellieurs, à vous inviter par tout les motifs les plus chers à la religion dans laquelle nous voulons vivre & mourir; par toutes les confidérations qui tiennent au bonheur de la Patrie, de joindre vos récla mations aux nôtres, & de vouloir bien nous en adreffer la copie, afin de pouvoir mieux agir de concert; de notre côte nous aurons l'honneur de vous faire parvenir les nôtres. Nous avons l'honneur d'être.

Les Prélats, Nobles & Députés, &c. Proclamation rendue par le Roi d'Angleterre, le 21 Septembre, pour encourager les matelots à entrer au fervice de S. M. Georgius Rex

'Attendu que notre intention royale eft de don ner tout l'encouragement convenable aux ma telots & novices qui entreront volontairement dans notre service; nous avons jugé à propos, par & de l'avis de notre Confeil privé, de pu blier la préfente proclamation royale, & de promettre & déclarer par icelle, que tout matelet de haute paie, dont l'âge ne paffera pas cinquante ans & ne fera pas au-deffous de vingt, propre à notre fervice, qui, jufqu'au vingt, unieme jour d'Octobre prochain, entrera vo. lontairement dans le fervice de notre marine royale, foit avec les Capitaines ou Lieutenans, de nos vaiffeaux, ou les Officiers employés dans les gabarres, ou dans les rendez-vous du fervice de la marine à terre, recevra, à titre de grati fication, la fomme de trois livres sterling par homme; que tout matelot ordinaire, propre à notre fervice, qui entrera comme il eft dit cideffus, recevra la fomme de deux livres fterling par homme, & que tout novice dont l'âge ne paffera pas trente cinq ans, ni ne sera point au-deffous de vingt, qui fe préfentera comme ci-deffus, recevra la fomme de vingt Schellings par homme, à titre de gratification; lesdites fommes relpectives devant être payées immédiatement après la troifieme revue desdits matelots & novices, par les commis respectifs de l'Echiquier, réfidant aux ports & places où feront les vaiffeaux à bord defquels ils feront enrôlés; nous déclarons que les qualités de matelots & novices qui fe préfenteront comme il eft dit ci-deffus feront certifiées par le Capitaine, le Maître & le Boffeman du bâtiment ou vaiffeau où ils feront enrôlés. Et pour prévenir les abus qui auro ent lieu, fi des hommes abandonnoient les vaisseaux auxquels ils appartiennent & fe préfentoient à

bord d'aucun autre vaiffeau ou navire, dans la vue d'obtenir ladite gratification, nous déclarons que tout matelot & novice, appartenant à aucun navire ou vaiffeau, qui s'abfentera desdits navires ou vaiffeaux, & entrera à bord d'aucun autre dans la vue d'obtenir ladite gratification, non feulement perdra les gages qui lui feront dûs à bord des navires & vailleaux qu'ils aban donneront, mais feront févérement punis, conformément à leurs démérites. Dieu garde le Roi.

Autre Proclamation pour rappeller les matelots Britanniques, & leur défendre le fervice des Princes & Etats étrangers, & pour accorder des récompenfes à eux qui découvriront les matelots qui fe feront cas,

chés.

Georgius Rex.

Attendu que nous fommes informés qu'un grand nombre de matelots & de marins, nos fujets naturels, font dans le fervice de divers Princes & Etats étrangers, au préjudice de notre Royaume, nous avons en conféquence jugé à propos, de l'avis de notre Confeil privé, de publier cette proclamation royale, par laquelle nous ordonnons ftrictement à tous maîtres de navires, pilotes, marins, matelots charpentiers & autres gens de mer quelconques (nos fujets naturels) qui font à la paie ou au fervice d'aucun Prince ou Etat étranger, ou qui fervent à bord d'aucun navire ou vaif feau éttangers, que fur le champ, tous & chacun d'eux (conformément à leur devoir & ferment de fidélité), aient à se retirer & quitter lefdits fervices étrangers, & revenir dans leur pays natal. Nous défendons ftrictement à tous maîtres de navires, pilotes, matins, matelots,

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