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II. Que la garnison ne doit pas être trop nom breufe. Accordé.

III. Que la ville confervera tous fes priviléges. Accordé.

IV. Que les Magiftrats & ceux qui ont des emplois resteront en place. Accordé, pendant que je refterai ici & jufqu'à ce que S. A. Mgr. le duc de Brunswick en ait difpofé autrement. V. Que la recette des impôts continuera d'être au profit des Etats & de la ville.

Ce point n'eft pas de mon reffort.

VI. Que le canon & les munitions de guerre, appartenant aux Etats-Généraux & à cette ville, leur referont en propre. Les magafins & arfenaux, de même que le canon qui refte & les munitions de guerre, qui font dans la ville refteront dans l'état actuel, jufqu'à l'arrivée de Mgr. le Duc de Brunswick, dans cette ville.

VII. On s'attend que les troupes obferveront une bonne difcipline militaire, & qu'on aura foin que perfonne ne foit molefté, ni dans l'ifle, ni dans la Sud-Hollande, que la vie & les propriétés des habitans feront faines & fauves. Tout ce qui concerne la difcipline militaire dans la ville & dans l'ifle fera obfervé.

VIII. Qu'on employera les troupes contre tous ceux qui interrompront la tranquillité publique, foit habitans ou étrangers. Accordé.

IX. Que tous les habitans pourront librement ortir &frentrer dans la ville pour leurs affaires &

commerce.

Accordé.

X. Que les navires entreront dans le port & en fortiront librement pour faire commerce. Accordé. Il fera donné une inftru&ion aux patrons des barques, pour ce qui regarde la défertion. XI. Qu'en cas que quelque citoyen de cette ville ait été fait prifonnier à Gorcum, on prie qu'ils foient

relachés. J'employerai mes bons ofices auprès du Duc, à cet effet, MM. les Magiftrats employeront auffi les leurs pour procurer l'impunité de ceux qui font arrêtés pour la caufe d'Orange, & particuliérement pour ceux d'OudBeyerland & Werkendam.

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XII. On demande qu- la Bourgeoifie conferve fes Armes déclarant folemnellement qu'on n'en fera aucun ufage contre les Troupes, mais feulement pour la confervation du repos public. Refufé. Tous les Citoyens armés doivent fur le champ mettre tous bas les armes; c'est-à-dire, l'ancienne Bourgeoifie ne conservera ni bayonnettes ni cartouches; mais la nouvelle Bourgeoisie, nommée Bourgeoifie armée, fera obligée de porter à la Maiton de Ville toutes fes armes.

XIII. On demande avec inftance des Sentinelles pour les Bureaux de la Province & pour la Banque de l'Etat. Accordé.

Signé, muni de notre Cachet. A Papendrecht, le 18 Septembre. (L.S.) Signé DR WINTZINGERODE. Comma ndant.

Une Députation des Etats de Hollande au Duc de Brunswick, ayant prié S. A. S. de ne pas introduire fes troupes dans la réfidence du Souverain, le Corps d'armée qui s'en etoit approché, refte à Rifwick, & le quartier général à Schoonoven. Deux autres colonnes s'approchent d'Amfterdam. Une divifion commandée par le Général-Major de Kalkreuth, a fommé Naerden de capituler, ce qu'a refufé le Commandant, M. de Matha. On n'apprend pas qu'il ait été encore formé

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d'attaque contre cette place, ni contre May den. Nieuwerfuys, qui en eft peu éloigné, a fait réfiftance, & la garnifon eft prisonniere de guerre.

Les difpofitions font toujours à-peu-près les mêmes à Amfterdam, dont la Régence a promis, par un Déclaratoire du 21, de n'entrer en aucune négociation, fans le concours de la Bourgeoilie armée. La ville, à ce jour, n'a été ni fommée, ni attaquée. Les Membres des Etats de Hollan le qui s'y font réfugiés, n'ont tenu qu'une feule féarce le zo, & fe font féparés. Le 18, la ci-devant Commiffion de Woerden s'eft juftifiée auprès d'eux de l'abandon d'Utrecht, par une Note dérailée, où, après avoir expolé les inftructions données au Rhingrave de Salm, el dit:

Surela nous reçûmes dès le 15 Septembre des and masin, la nouvelle abfolument inattendue, que la ville d'Utrecht avoit été évacuée; & nous apprimes enfuite que ledit Rhingrave en étoit forti fur deux colonnes, dont l'une qu'il commandoit en perfonne, avoit marché vers Ulthorn, Ouwekerk, l'Overtoom & Weelp; & l'autre, fous les ordres du Baron van der Borch, 'étoit rendue au Nieuwerfuys, Loenen, Loenderflot, Vreeland, Muiden & Naerden. Sur cette nouvelle, convaincus qu'une Commiffion, comme la nôtre ne devoit pas s'expofer à être renfermée, puifqu'alors toute expédition cefferoit dès le moment même, nous fommes partis de Woerden pour Amfterdam Après y être arrivés, Egus avons demandés au Rhingrave, dans notre

Première conférence, a quelle avoit été la caule du prompt abandon de la ville d'Utrecht, & fi la néceffité extrême avoit réellement exifté?» A cette queftion il répondit, « qu'ayant » reçu de nouveaux avis de l'approche des trou»pes Pruffiennes, & afluré que probablement la » ville feroit attaquée le lendemain, peut-être

même fur fes arrières; dans lequel cas elle » n'auroit pu faire aucune défense, il avoit jugé » qu'en parlant relativement à la défenfe de cette Province la néceffité, extrême exiftoit réellement, & que pour cette raifon il avoit jugé néceffaire de devoir abandonner cette Ville le plutôt poffible, mais qu'il devoit néanmoins a affembler préalablement à ce fujet un Confeil» de-guerre; que ce confeil avoit conféré auffi en préfence des Etats- Députés, & avec eux compofé de quelques Chefs de la Garnifon, qui tous, de même que Mrs. les Etats - Députés, à ce que déclara le Rhingrave, avoient été con» vaincus de la néceffité d'évacuer Utrecht. »

Dans cette fituation des affaires, nous avons d'abord fait hier avec le Rhingrave les arrange mens néceffaires, afin de tirer d'abord des troupes qui ont marché ici, les renforts néceffaires pour les villes de Woerden, Oudewater Schoonhaven & Gorinchem; mais l'exécution n'en a pu avoir lieu par la nouvelle malheureuse qu'on a reçu, que la ville de Gorinchem eft tombée entre les mains de l'ennemi, tandis que nous ne pouvons manquer de mettre à cette occafion fous les yeux de V. N. & G. P. avons bien pris fur nous la défenfe de cette province & celle de la ville d'Utrecht, contre les forces qui les menaçoient, & que nous affurons l'avoir conduite de telle façon, que nous pow vions nous flatter, avec le plus grand droit, d'une

que nous

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bonne réuffite; mais que nous étions dans l'im poffibilité, & qu'auffi nous n'avions jamais pu nous attendre à être forcés de réfifter avec des forces auffi petites que 4000 hommes, à une très-grande fupériorité de troupes d'une Puiffance étrangere, & cela au moment le plus inattendu, dans une faifon où les rivieres trop baf fes & les vents contraires empêchoient que les inondations, pour lesquelles nous avions directement donné des ordres en vertu de l'autorifation de V. N. & G. P. ne puiffent avoir le fuccès defiré, tandis qu'enfin nous avons l'ennemi dans notre propre fein, & que nous devons agir avec des troupes qui se révoltent, ce dont nous avons encore vu hier l'effet le plus fâcheux, attendu que deux compagnies du régiment d'Onderwater fe font emparées d'une maniere traîtreufe du fort d'Ultermer & l'occupent encore dans ce moment: Et c'eft pour cette raison que nous avons jugé néceflaire d'informer V. N. & G. P. de cette fituation dangereufe de la Province & de déclarer l'impuiffance où nous fommes de pouvoir réfifter fans autre fecours avec notre peu de troupes, à raifon des circonftances acceffoires, à des forces auffi fupérieures : c'eft pourquoi nous devons recommander cet état de la province, de la maniere la plus férieufe a l'attention eV N. & G. P. & nous prions V. N. & G. P. de vouloir concerter à ce fujet les mefures néceffaires & efficaces, tandis qu'en attendant, quoique nous ne puiffions nous promettre un bon fucès de la petiteffe de nos forces à proportion de celles de l'ennemi, nous continuerons néanmoins de mettre en œuvre tout ce qui eft poffible pour le falut de notre chere patrie, afin de remplir, autant que poffible, l'obligation, que V. N. & G. P. nous ont impofée, ainfi que

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