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» Sinop', un de 54 un quart; un de 70 à trois » quarts, & 4 bâtimens de tranfport.

Dans le chantier de Galaz, deux frégates de 36, prêtes à être mâtées; un de 64 à un » quart, & une frégate de 36 à un quart.

» Dans le chantier de Metelin, un vaisseau de 54, prêt à être lancé, & en mer quatre bâti» mens de tranfport. Dans le chantier de Boudron, <<-un vaiffeau de 64 à trois quarts, & un vaiffeau » de 54, prêt à être lancé.

H réfulte du dénombrement exécuté fous les ordres du Maréchal Gurovsky que cette capitale renferme une population de 89,448 ames, dont 46,633 hommes & 42,815 femmes. Dans ce nombre on a compté 914 eccléfiaftiques, 8,797 perfonnes attachées à la cour, & feulement 2,977 gens de métier.

L'importation des grains à Dantzik s'eft élévée l'année dernière, à 29,618 lafts, & l'exportation, y compris la confommation de la ville, montant à 36,728 lafts. 1,025 bâtimens font arrivés à Dantzik, dans le courant de l'année, favoir: 445 Danois, 227 Suédois, 85 Anglois, 69 Hollandois, & 38 Pruffiens. La plupart des bâtimens du nord étoient du port de 20 à 40 laf.

ALLEMAGNE.

De Berlin, le 7 Octobre.

Le Roi a nommé le Duc régnant de Saxe-Weimar, Major-général de cavale

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rie, et le Colonel de Romberg Major-général d'infanterie.

Les nouveaux membres étrangers que l'Académie des Sciences & Belles-Lettres de Pruffe s'eft affocié, font, M. Pütter célèbre Jurifconfulte, Confeiller-privé & Profeffeur de Droit public à Gottingue, M. Addelung, Bibliothécaire de l'Electeur de Saxe, & M. de Marum de Harlem.

A la fuite de l'expofition générale que fait M. le Comte de Hertzberg, des opérations de S. M. P. l'année dernière, & que nous avons rapportée, le Miniftre préfente rapidement le détail des améliorations faites au crédit public, dans les écoles, les univerfités, & continue en difant:

« La célèbre union Germanique, qui a été conclue dans la dernière année de la vie de Fréderic II, eft en grande partie l'ouvrage du Roi régnant. Il en a eu la première idée dès l'année 1784. C'eft fous fes aufpices fecrets,. & par la confiance

que

les princes d'Allemagne avoient dans fes principes, que j'y ai travaillé & en ai préparé les voies, jufqu'au moment où les circonftances connues en amenèrent la conclufion publique au mois de juillet 1785. Dès que le Roi eft parvenu au trône, il n'a rien oublié, & a beaucoup fait, pour affermir & pour refferrer les liens de cette union patriotique, qui n'a d'autre but que d'affurer & de conferver le maintien de l'ancienne & véritable constitution de l'Empire, & d'entretenir une harmónie efficace entre tous fes membres. Le Roi a parfaitement réuffi dans ce deffem, & même dans celui d'aug

menter le nombre des affociés. La conteftation imprévue qui s'éleva fubitement au commencement de cette année, entre le férénifsime landgrave de Heffe-Caffel & la famille du comte de LippeBückebourg, au fujet de la fucceffion & des effets du vaffelage, menaça pendant quelques mois la bafe de l'union Germanique, par la difficulté de cóncilier les intérêts des parties oppofées, avec la confiance que le fyftême de l'union devoit infpirer; mais le Roi a heureufement furmonté ces difficultés par une intervention auffi efficace qu'amicale, & en faifant valoir les lois & les décrets d'une juftice d'ailleurs médiocrement refpectée dans l'Empire. Sa Majesté a donné elle-même un grand exemple de fa juftice & de fon défintéressement, en rendant au féréniffime duc de Mecklenbourg quatre grands bailliages dont fes prédéceffeurs avoient tiré grand parti à titre d'hypothèque.»

« Ce qui a le plus occupé le Roi, & de la manière la plus difficile & la plus épineufe pendant le cours de cette année, ce font les troubles & les diffentions internes qui divifent la république de Hollande depuis nombre d'années. Sa Majefté les trouva déjà montés au plus haut point, & elle ne put pas se difpenfer de continuer l'intervention que le feu Roi avoit dejà commencée.

Nous fupprimons ici le tableau des démarches du Roi & des troubles qui ont déchiré la Hollande; tableau qui fournit. à M. de Hertzberg l'occafion de rappeler quelques faits hiftoriques importans.

Le Grand-Electeur, dit-il, contribua peut-être le plus à fauver la république de fon anéantiffement, lorfque Louis XIV l'attaqua en 1672, avec des forces fi fupérieures. Ce Grand-Electeur FredericGuillaume, fut le premier à fe déclarer pour la

république, ce qui obligea Louis XIV à évacuer les principales villes de la Hollande, & encouragea PEmpereur, l'Empire & l'Espagne, à prendre les armes pour la république, & celle-ci à rétablir le Stadhouderat, à renoncer au funefte projet de la retraite aux Indes, & à oppofer aux François une réfistance vigoureufe. Ces efforts généreux du Grand-Electeur trouvèrent fi peu de retour de la part des Provinces-Unies, qu'elles l'abandonnèrent à la paix de Nimegue, & que dans les années fuivantes, elles employèrent les moyens les moins jufticiables pour contrecarrer & pour détruire l'établiffement d'un commerce médiocre du Bran debourg fur la côte de Guinée. Malgré cette ingratitude, l'Electeur Fréderic III, enfuite premier Roi de Pruffe, n'a pas ceffé d'affifter les Hollandois de toutes fes forces, dans les guerres qu'ils ont eues; depuis la révolution d'Angleterre jufqu'à la paix de Ryfwik, & enfuite pendant toute la guerre de la fucceffion d'Espagne. C'eft un fort fingulier de la maifon de Brandebourg, qu'elle n'a presque jamais éprouvé de retour de ce qu'elle a fait pour fes voifins, témoin cet exemple des Hollandois, ainfi que celui de la Pologne, de la maifon d'Autriche, & d'autres Etats auxquels elle a toujours prêté une affistance auffi généreufe que gratuite; mais il faut penfer que c'eft la fuite naturelle du grand fyftême de la balance du pouvoir, qu'une Puiffance médiocre par fon état, mais vigoureufe par fon efprit & par fa conftitution, tient & obferve mieux que les Puiffances fupérieures, qui, fe repofant trop fur leurs forces intrinfèques, ne font pas fi fcrupuleufes à maintenir l'équilibre néceffaire entre les puiffances voifines. Un obfervateur judicieux & impartial ne manquera pas de tirer de cette réflexion la jufte conféquence, que toutes les Puiffances

fur-tout les moins ambitieufes, font d'autant plus intéreffées à la confervation & au bonheur de ces Puiffances, qui, par leur médiocrité naturelle, prennent le plus de part à la confervation d'un équilibre général. C'est un principe que je crois avoir encore plus conftaté dans mon discours académique de l'année 1786.

Ce mémoire intéreffant eft terminé par la note de quelques fommes que le Roi a affignées extraordinairement à fes états & à fes fujets, depuis fon avénement au trône.

I. Pour tout le pays.

1o. Au grand-Chancelier de Carmer, pour augmenter le fonds de lajustice, en 1786

& 1787,

2o. Au miniftre d'état baron de Zedlitz, pour une nouvelle commiffion prépofée aux écoles

3. Pour augmenter le fonds des univerfités.

4°. Au miniftre d'état de Werder, pour foutenir & améliorer les fa

briques

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5°. Pour les haras à établir en

Pruffe

;

6. Pour bâtir des églifes & des cures à la campagne

7°. Pour 20,000 boiffeaux de blé à plufieurs particuliers ruinés par les inondations

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43,000 écus.

13,000

10,000

100,000

A

50,000

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5,000

18,000

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272,000

70,000

8°. Subvention accordée au pays, pour la livraison des fourrages pour la cavalerie

9°. Pour l'entretien du nouveau confeil fupérieur de guerre

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