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volume renferme, & qui avoient déjà été publiés.

M. Rouffeau a fait l'honneur à l'article Geneve de l'Encyclopédie de l'attaquer fur quelques points. Comme cet Ecrivain célebre n'est pas du nombre des critiques qui ne méritent que le mépris & le filence, on a cru devoir défendre l'article Geneve, non par une réponse en forme, mais par quelques réflexions que l'on foumet au jugement de M. Rouffeau & du Public. Peut-être ces réflexions viennentelles un peu tard; mais fi elles font mauvaises, elles feront encore venues trop tôt.

Le Difcours fur l'Elocution oratoire n'eft que l'article Elocution de l'Encyclopédie, auquel on a fait des retranchemens, des addi

tions, & plufieurs changemens; parce que le ftyle propre à un morceau Académique doit être différent du ftyle qui convient à un article de Dictionnaire. Il en eft de même de quelques autres articles de l'Encyclopédie, qu'on a inférés dans ces Mélanges.

A l'égard des Elémens de Philofophie, qui forment la plus grande partie du quatrieme volume, ce font moins des Elémens en forme, qu'une efquiffe & comme une table raisonnée des principales matieres que de pareils Elémens doivent contenir. On a cependant tâché de rendre cette efquiffe & cette table auffi instructives qu'il a été poffible; car le premier devoir de la Philofophie eft d'inftruire, & ce n'eft qu'en inftruifant qu'elle peut

plaire; fon éloquence est la précifion, & fa parure est la vérité.

Plufieurs perfonnes ayant paru defirer d'avoir à part les Préfaces des ouvrages Mathématiques de l'Auteur, il a détaché de ces Préfaces ce qu'elles renferment de plus philofophique, pour l'inférer dans ces Elémens, où il a cru que des morceaux de ce genre ne paroîtroient point déplacés.

Les remontrances fur la liberté de la Mufique, auront vraisemblablement autant de contradicteurs, ou plutôt d'ennemis, que l'Effai fur les Gens de Lettres. Car dans ces remontrances on a eu la témérité de dire librement fon avis fur la mufique de la nation, ou plutôt fur la mufique que cette nation. croit avoir. L'Auteur fera fort heu

des in

reux, s'il en eft quitte pour jures; peut-être le dénoncera-t-on comme un mauvais citoyen; c'est en effet le nom qu'on donne aujourd'hui à ceux qui ne respectent pas affez certains préjugés reçus. Il est vrai qu'en récompense le nom de bon citoyen eft auffi équitablement prodigué; car on en décore les Traitans qui plaignent la mifere du peuple, & les Célibataires qui prêchent la population.

Mais les adverfaires que l'Effai fur la liberté de la Mufique pourra faire à l'Auteur, ne font rien en comparaifon des fatyres que lui promettent les Réflexions fur l'abus de la critique en matiere de Religion. Ces réflexions, très-utiles, on ofe le dire, à la Religion même, & qui ne peuvent manquer par cette rai

fon d'obtenir le fuffrage des véritables gens de bien, ne pourront auffi manquer de déplaire à tous ceux qui en ufurpent seulement le nom. Heureusement l'intérêt qui anime ces derniers eft trop à découvert pour que le public impartialy foit trompé ; & c'est à ce public que l'Auteur en appelle. Mais afin que les calomniateurs foient punis, s'ils ne peuvent prouver ce qu'ils avanceront, il déclare qu'il ne répondra déformais fur l'imputation d'irréligion, qu'aux Ecrivains qui l'attaqueront juridiquement & devant les Tribunaux ; c'est là qu'il attend fes accufateurs. Il feroit de l'injustice la plus abfurde & la plus criante, de le rendre refponfable des ouvrages des autres ; mais il consent volontiers à répondre &

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