Poésies et oeuvres diverses du chevalier Antoine Bertin

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A. Quantin, 1879 - 308 من الصفحات
 

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مقاطع مشهورة

الصفحة 133 - O vous qui craignez son empire , Fuyez, fuyez; l'Amour anime ces beaux lieux : Dans ce vallon délicieux C'est lui qu'avec l'air on respire. De ces sentiers étroits la douce obscurité , Ces trônes de gazon, cet antre solitaire, Ces bosquets odorans qu'habite le Mystère, Tout parle de l'Amour, tout peint la volupté.
الصفحة 139 - Je croissais, jeune roi de ces rives fécondes : Le roseau savoureux, fragile amant des ondes, Le manguier parfumé, le dattier nourrissant, L'arbre heureux où mûrit le café rougissant, Des cocotiers enfin la race antique et...
الصفحة 132 - Trianon, puissiez-vous des hivers Ne ressentir jamais les glaces rigoureuses ! Aimable Trianon, que de transports divers Vous inspirez aux âmes amoureuses ! J'ai cru voir, en entrant sous vos ombrages verts, Le séjour des ombres heureuses. Quel magique...
الصفحة 199 - Reine des fruits , a les vives couleurs , Le doux parfum de la reine des fleurs. Mais comment peindre ou compter tes richesses. Ces fruits, du Gange orgueilleuses largesses, Qui , sans honneur étonnés de vieillir. Cèdent aux mains qui daignent les cueillir ? Ce luxe heureux est ton moindre partage. O liberté ! noble et vain héritage-, Germe écrasé sous les pieds des tyrans, Mon cœur ici, sous des traits ditfcreiis, Retrouve au moins ton image adorée ! Vois ces palmiers , dont la sève égarée...
الصفحة 296 - Ses vers qu'il mariait au murmure des eaux, Au doux bruit des forêts, au doux chant des oiseaux, Beaux lieux, étaient alors vos plus heureux prestiges. Mais à peine deux fois j'ai compté seize hivers, Et déjà dans sa fleur ma jeunesse est flétrie; Des ombres du trépas mes beaux jours sont couverts. Il faudra donc bientôt quitter ces antres verts, Ces prés, ces bois touffus, ma tendre et douce amie ! Qu'elle remplisse au moins le reste de ma vie ! Pinde, adieu pour toujours! Voici mes derniers...
الصفحة xxi - Représentez-vous, lui dis-je, une douzaine de jeunes militaires, dont le plus âgé ne compte pas encore cinq lustres, transplantés la plupart d'un autre hémisphère, unis entre eux par la plus tendre amitié, passionnés pour tous les arts et pour tous les talents, faisant de la musique, griffonnant quelquefois des vers, paresseux, délicats et voluptueux par excellence ; passant l'hiver à Paris et la belle saison dans leur délicieuse vallée de Feuillancour.
الصفحة 140 - ... passagères Qu'emportaient ou la rame ou les voiles légères. Que fallait-il de plus? Dociles à ma voix, Cent esclaves choisis entouraient ma jeunesse; Et mon père, éprouvé par trente ans de sagesse, Au créole orgueilleux dictant de justes lois, Chargé de maintenir l'autorité des rois, Semblait dans ces beaux lieux égaler leur richesse. Tout s'est évanoui. Trésors, gloire, splendeur, Tout a fui, tel qu'un songe à l'aspect de l'aurore, Ou qu'un brouillard léger qui dans l'air s'évapore....
الصفحة 117 - L'éternel souvenir d'un bonheur qui n'est plus. Tout brûle autour de moi, tout aime, Tout s'enivre de voluptés; Deux à deux vers le bien suprême Je vois tous les cœurs emportés. Sans crainte à la ville, au village, On forme des liens charmants; Et l'univers n'est qu'un bocage Peuplé de fortunés amants.
الصفحة 126 - Daigne encor l'embellir, doux objet de mes vœux ! De pampres et de fleurs viens orner mes cheveux; De pampres et de fleurs je t'ornerai moi-même. Que l'acier brille dans tes mains, Qu'à ton bras pende une corbeille; Et, comme on voit la diligente abeille De leurs plus doux parfums dépouiller les jardins, En te jouant détache ces raisins.
الصفحة 142 - S'agiter tristement et tourmenter sa vie, Pour se faire à grands frais d'insipides plaisirs. Les champs du vrai bonheur sont le riant asile : L'œil y voit sans regret naître et mourir le jour ; Leur silence convient à la vertu tranquille , Au noble esprit qui pense, et surtout à l'amour? Dis-moi , quand sous l'épais ombrage Tous deux assis, mon bras autour de toi passé , Nous entendons du ciel soudain fondre un nuage , Et la pluie, à grand bruit, inonder le feuillage Qui garantit ton front...

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