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JÉSUS-CHRIST

GUÉRISSANT DEUX AVEUGLES.

Ce tableau ne représente pas les aveugles de Jéricho, mais plutôt ceux que Jésus-Christ guérit à Capharnaum. Les motifs qui nous portent à faire cette observation sont que lors de la guérison de ces aveugles, Jésus-Christ n'avait avec lui que Pierre, Jacques et Jean, tandis qu'à Jéricho il était accompagné des douze apôtres. Dans ce dernier cas, il est dit qu'il sortait de Jéricho, tandis qu'à Capharnaum, au contraire, on dit qu'il arrivait au logis; et dans ce tableau, Jésus-Christ paraît plutôt arriver que s'éloigner.

Ces aveugles, déja instruits de la puissance de Jésus-Christ, cherchent à lui montrer leur confiance en disant : « Ayez pitié de nous, fils de David. » Tous deux à genoux, celui qui se sent touché par le Sauveur croit déja éprouver quelque amélioration, l'autre paraît craindre le retard du bonheur dont sa foi ne lui permet pas de douter. Jésus-Christ, en touchant les yeux de l'un des aveugles, est assuré de l'accomplissement du miracle qu'il va opérer, et on croit l'entendre prononcer le mot effeta.

Poussin fit ce tableau à l'âge de 56 ans, pour M. Reynou, néciant de Lyon; il passa ensuite dans le cabinet du duc de helieu, neveu du cardinal, et fut acquis depuis par le roi. composition et l'expression méritent les plus grands éloges, is déja l'exécution ne répond plus à la grandeur de la pen

Ce tableau fit le sujet de la septième conférence de l'Acanie, le 3 décembre 1667, deux ans après la mort du Poussin. été gravé par Chasteau, Picart le Romain et Louis Audran. Larg., 5 pieds 2 pouces ; haut., 3 pieds 6 pouces.

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Poussin p

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Tavola 724.

JESUS CHRIST GUÉRISSANT DEUX AVEUGLES.

GESÙ CRISTO CHE RISANA DUE CIECHI

JÉSUS-CHRIST

GUÉRISSANT DEUX AVEUGLES.

Ce tableau ne représente pas les aveugles de Jéricho, mais plutôt ceux que Jésus-Christ guérit à Capharnaum. Les motifs qui nous portent à faire cette observation sont que lors de la guérison de ces aveugles, Jésus-Christ n'avait avec lui que Pierre, Jacques et Jean, tandis qu'à Jéricho il était accompagné des douze apôtres. Dans ce dernier cas, il est dit qu'il sortait de Jéricho, tandis qu'à Capharnaum, au contraire, on dit qu'il arrivait au logis; et dans ce tableau, Jésus-Christ paraît plutôt arriver que s'éloigner.

Ces aveugles, déja instruits de la puissance de Jésus-Christ, cherchent à lui montrer leur confiance en disant : « Ayez pitié de nous, fils de David. » Tous deux à genoux, celui qui se sent touché par le Sauveur croit déja éprouver quelque amélioration, l'autre paraît craindre le retard du bonheur dont sa foi ne lui permet pas de douter. Jésus-Christ, en touchant les yeux de l'un des aveugles, est assuré de l'accomplissement du miracle qu'il va opérer, et on croit l'entendre prononcer le mot effeta.

Poussin fit ce tableau à l'âge de 56 ans, pour M. Reynou, négociant de Lyon; il passa ensuite dans le cabinet du duc de Richelieu, neveu du cardinal, et fut acquis depuis par le roi. La composition et l'expression méritent les plus grands éloges, mais déja l'exécution ne répond plus à la grandeur de la pensée. Ce tableau fit le sujet de la septième conférence de l'Académie, le 3 décembre 1667, deux ans après la mort du Poussin. Il a été gravé par Chasteau, Picart le Romain et Louis Audran. Larg., 5 pieds 2 pouces ; haut., 3 pieds 6 pouces.

Foussin p

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Tavola 724.

GEST CAISI CH RICANAUE CIECHI

JÉSUS-CHRIST

GUÉRISSANT DEUX AVEUGLES.

Ce tableau ne représente pas les aveugles de Jéricho, mais plutôt ceux que Jésus-Christ guérit à Capharnaum. Les motifs qui nous portent à faire cette observation sont que lors de la guérison de ces aveugles, Jésus-Christ n'avait avec lui que Pierre, Jacques et Jean, tandis qu'à Jéricho il était accompagné des douze apôtres. Dans ce dernier cas, il est dit qu'il sortait de Jéricho, tandis qu'à Capharnaum, au contraire, on dit qu'il arrivait au logis; et dans ce tableau, Jésus-Christ paraît plutôt arriver que s'éloigner.

Ces aveugles, déja instruits de la puissance de Jésus-Christ, cherchent à lui montrer leur confiance en disant : « Ayez pitié de nous, fils de David. » Tous deux à genoux, celui qui se sent touché par le Sauveur croit déja éprouver quelque amélioration, l'autre paraît craindre le retard du bonheur dont sa foi ne lui permet pas de douter. Jésus-Christ, en touchant les yeux de l'un des aveugles, est assuré de l'accomplissement du miracle qu'il va opérer, et on croit l'entendre prononcer le mot effeta.

Poussin fit ce tableau à l'âge de 56 ans, pour M. Reynou, négociant de Lyon; il passa ensuite dans le cabinet du duc de Richelieu, neveu du cardinal, et fut acquis depuis par le roi. La composition et l'expression méritent les plus grands éloges, mais déja l'exécution ne répond plus à la grandeur de la pensée. Ce tableau fit le sujet de la septième conférence de l'Académie, le 3 décembre 1667, deux ans après la mort du Poussin. Il a été gravé par Chasteau, Picart le Romain et Louis Audran. Larg., pieds 2 pouces; haut., 3 pieds 6 pouces.

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