صور الصفحة
PDF
النشر الإلكتروني
[blocks in formation]

ET LES JÉSUITES,

OU

HISTOIRE

DE LA

DESTRUCTION DES JÉSUITES,

COMPOSÉE SUR LES DOCUMENTS INÉDITS ET AUTHENTIQUES,
PAR J. CRÉTINEAU JOLY,

TROISIÈME ÉDITION,
CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉE.

Tarde o temprano llega a descubrirse la verdad,
y hacerse justicia al que lo merece.

Tôt ou tard la vérité se fait jour, et l'on rend
justice à qui la mérite.

(Lettre de don Manuel DE RODA, du 27 février 1770,
au chevalier d'Azara.}

PARIS,

MELLIER FRÈRES, LIBRAIRIE RELIGIEUSE,
PLACE SAINT-ANDRÉ DES ARTS, 11.

LYON,

GUYOT PÈRE ET FILS, LIBRAIRES,

HOTEL DE LA MANICANTERIE.

1848.

[merged small][ocr errors]

Bowie Collection

Gift of

Mrs. E. D. Brandegee
Nov. 9, 1908.

BOUND DEC 29 1913

AVANT-PROPOS.

Dans la Défense de Clément XIV et Réponse à l'abbé Gioberti, que des attaques souvent peu loyales m'ont obligé à publier, j'ai fait connaître les motifs qui m'avaient déterminé à composer le livre intitulé: CLÉMENT XIV ET LES JÉSUITES. On ne trouve pas tous les jours un grand acte de justice à accomplir, et j'avoue que j'ai été heureux de me voir pour ainsi dire choisi

par

la Providence comme l'instrument destiné à faire triompher la vérité. Les révélations qui tombaient de ma plume, les documents que j'évoquais, leur authenticité même dont on paraissait douter comme pour mieux assurer la victoire du droit en me forçant à déposer les pièces originales chez mes éditeurs, MM. Mellier frères, place Saint-André des Arts, no 11, à Paris, l'ardente polémique suscitée autour de ce livre, tout a contribué à lui donner presque l'apparence d'un événe

ment.

J'ai répondu vivement à des critiques passionnées; mais ces critiques, qui avaient leur bon côté, m'ont fait étudier avec encore plus de soin les manuscrits qui sont toujours à la disposition du public, dans la librairie de MM. Mellier frères. Ce dépôt, auquel on semblait tenir avec tant de convoitise pour essayer de m'accuser de légèreté ou de mauvaise foi, a dû dessiller les yeux des plus soupçonneux ou des plus exigeants. Je me suis exécuté à la première sommation, et je crois que trèspeu d'historiens pourraient, dans le même cas, donner une semblable preuve de probité. On n'est pas toujours maître, en effet, des pièces qu'on cite; elles se trouvent tantôt dans des archives d'Etat, tantôt dans des portefeuilles particuliers. Il est souvent impossible de les déplacer. Peut-être la critique comptait-elle un peu sur ces obstacles et voulait-elle triompher d'une difficulté qu'elle avait tout lieu de croire insoluble?

On a voulu savoir, on m'a demandé avec instance comment tant de matériaux précieux étaient tombés

« السابقةمتابعة »