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CLÉMENT XIV ET LES JÉSUITES.

dans l'exil; elle le perd encore sur le trône. L'Eglise seule a survécu, car seule elle porte en elle un principe indestructible.

Clément XIV affaiblit, autant qu'il était en son pouvoir (1), ce principe qui repose sur des promesses de vie éternelle : il sacrifia l'honneur, la dignité du siége apostolique à des considérations humaines; il s'annihila sous la main des princes et de leurs diplomates. Son Pontificat restera dans l'histoire plutôt comme un monument de faiblesse que comme une terrible leçon donnée à ses successeurs qui n'en auront sans doute jamais besoin. La foi des peuples a été assez éprouvée et un nouveau Clément XIV est impossible.

(1) La cour romaine a toujours sévèrement jugé le bref Dominus ac Redemptor que les impies de tous les pays et de toutes les castes ont pris à tâche de glorifier. En 1825, le cardinal Della Somaglia, doyen du Sacré Collège et secrétaire d'Etat sous Léon XII, disait au duc de Laval, ambassadeur de France à Rome, et c'est dans une dépêche de ce digne descendant des Montmorency que nous trouvons ces paroles : « Citez une faute de la cour romaine dans les deux derniers siècles, ainsi s'exprimait le Cardinal, une faute qui atteste sa tyrannie et son ambition; il n'y en a pas. Il y a eu une faute qui démontre sa faiblesse Clément XIV en rend compte. »

FIN.

TABLE DES MATIÈRES

CONTENUES DANS CE VOLUME.

CHAPITRE PREMIER.

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- Trem-
Charité du
Pombal sans

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Origine de ce livre. Les documents inédits qu'il renferme. Situation des esprits en
Europe. La Compagnie de Jésus en face des adversaires de l'ordre social. Tous
ont pour premier but la destruction des Jésuites. Le marquis de Pombal à Lisbonne.
Son caractère. Il est protégé par les Jésuites. Il domine le faible Joseph Ier.-
Ses mesures et son arbitraire. - Il règne sur le roi en lui faisant peur de complots
chimériques. - Pombal comprend que, pour rester seul maître de la position, il faut
éloigner les Jésuites. Il cherche à détacher le roi des Pères de l'Institut. -Exil des
PP. Ballister et Fonseca. Causes de cet exil. Monopole administratif.
blement de terre de Lisbonne. Courage de Pombal et des Jésuites.
P. Malagrida. - Le roi revient de ses préventions contre la Société.
intelligence avec la secte encyclopédique. - Différence de leurs plans. - Pombal rêve
d'établir une espèce de religion anglicane en Portugal. Il attaque la Compagnie de
Jésus dans ses missions. Traité d'échange entre l'Espagne et le Portugal. - Les sept
Réductions de l'Uruguay et la colonie del Santo-Sacramento. -
-Motifs de cet échange.
-Les mines d'or des Jésuites. Les deux cours chargent les Pères de préparer les
Néophytes à l'émigration. -
-Les PP. Barreda et Neydorffert. Les Jésuites, au risque
le perdre le Christianisme et leur popularité, obéissent à l'injonction. On les accuse
le soulever les Indiens. Concessions qui deviennent funestes. Leur obéissance les
compromet dans les deux camps. Les Néophytes se révoltent. Proscription des
Jésuites au Maranon. Les Indiens sont vaincus parce qu'il n'y a pas eu accord entre
eux. - Expulsion des Jésuites. On se met à la recherche des mines d'or. Il est
démontré qu'il n'y en a jamais eu. Pombal pamphlétaire contre les Jésuites. Les
rois d'Espagne Ferdinand VI et Charles III font brûler son ouvrage. Dom Zevalos et
Guttierez de La Huerta. Les Jésuites disculpés par les autorités espagnoles. Leur
éloge des Réductions du Paraguay. - La timidité des Jésuites enhardit Pombal. - Il
demande à Benoît XIV un bref de réforme. -Benoît XIV et le cardinal Passionei. Le
capucin Norbert protégé par Passionei. Le commerce des Jésuites au Paraguay et
dans les Missions. Ce que c'était que ce négoce. Edit de Philippe V qui l'approuve.
Pombal s'imagine que les Jésuites ont dévié de leur Institut. Il prétend les y ra-
mener. Benoît XIV mourant se laisse forcer la main, et signe le bref de visite et de
réforme. Le cardinal Saldanha et Pombal. Les Jésuites, confesseurs du roi et des
infants, enlevés de la cour. Le provincial Henriquez et le général de l'ordre enjoi-
gnent de garder le silence et d'obéir. Mort de Benoît XIV. Saldanha exerce des
pouvoirs périmés. Il condamne les Jésuites comme convaincus de commerce illicite.
Election de Clément XIII. — Son caractère. 1
Le général des Jésuites, Laurent
Ricci, se plaint du cardinal Saldanha et des mesures prises sans contradicteurs. Exil
des PP. Fonseca, Ferreira, Malagrida et Torrez. Le P. Jacques Camera. - Attentat
à la vie de Joseph Ier, Le marquis de Tavora accusé. - Après trois mois de silence,
on l'arrête avec sa famille. - Motifs secrets de la colère de Pombal contre les Tavora.
- Le tribunal de l'Inconfidence présidé par Pombal. -Les Tavora à la question.
Le duc d'Aveiro dans les tortures s'accuse lui-même. Il accuse ses parents et les
Jésuites. Il se rétracte. - Supplices de ces familles. Arrestation de huit Jésuites.
Malagrida, Mattos et Jean-Alexandre condamnés à mort. Les autres Jésuites en
suspicion. Manifeste de Joseph ler aux évêques portugais. - Deux cents prélats
catholiques protestent contre cet écrit. - On enlève les Missionnaires de toutes les
Réductions.
Faux bref pour l'expulsion des Jésuites du Portugal. - Pombal en fait
partir un premier convoi pour les Etats pontificaux.
Les Dominicains de Civita-

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Vecchia les accueillent.

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Le cardinal Saldanha cherche à gagner les jeunes Jésuites.
Pombal, débarrassé des Jésuites, s'occupe de son schisme national. — Le libraire
Pagliarini et l'ambassadeur portugais à Rome, — · Pagliarini et ses pamphlets. — Les
imprimeries clandestines de la diplomatie. · Récit de Pagliarini. — Moyens qu'il em-
ploie pour répandre ses œuvres contre le Saint-Siége. Le cardinal André Corsini,
colporteur de mauvais livres. Il est pensionné par la cour de Lisbonne. - Le P. Ma-
lagrida, condamné comme régicide, est brûlé comme sorcier. Son jugement par
l'inquisition, dont Pombal est le créateur. - Proscription de la Compagnie de Jésus
en Portugal. Les Jésuites prisonniers. Lettre du P. Kaulen. L'exemple de
Pombal encourage les adversaires de la Société. On ressuscite toutes les vieilles ca-
lomnies. On invente un P. Henry brûlé à Anvers. Ambroise Guis et son héritage.
Faux arrêt du conseil. Les Jésuites condamnés à restituer huit millions.
P. Girard et Catherine La Cadière. La jeune fille illuminée et le Jésuite crédule.
Intrigue des Jansénistes. -Le parlement d'Aix acquitte le P. Girard. — Le P. Cha-
millard mort appelant de la bulle. -Les miracles faits à son tombeau. Le P. Cha-
millard ressuscite.

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Sa lettre.

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CHAPITRE DEUXIÈME.

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- Le

1

Le P. de la
Sa déclara-

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Cause de la destruction des Jésuites en France. Opinion des écrivains protestants.
Louis XV et Voltaire roi. — Coalition des Parlements, des Jansénistes et des Philosophes
contre la Société. Les docteurs de l'économie politique. Les Juifs et les sociétés
secrètes. Imputations dont on charge les Jésuites. Les confesseurs de la famille
royale. Portrait de Louis XV. Attentat de Damiens. Madame de Pompadour
veut faire amnistier sa vie passée par un Jésuite. — Le P. de Sacy et la Marquise.
Elle négocie à Rome. -Sa lettre confidentielle. Le P. de Lavalette à la Martinique.
Il est dénoncé pour fait de négoce. L'intendant de la Martinique prend sa défense.
- Encouragement que lui donne le ministre de la marine. De retour aux Antilles,
Lavalette achète des terres à la Dominique. Ses travaux et ses emprunts. - Sou
commerce dans les ports de Hollande. Les corsaires anglais capturent ses vaisseaux.
- Les traites du P. Lavalette sont protestées. -Les Jésuites ne s'accordent pas sur les
moyens d'apaiser ce scandale. Ils sont condamnés à payer solidairement. Question
de solidarité. - Ils en appellent des tribunaux consulaires au Parlement. - Les visi-
teurs nominés pour la Martinique. Accidents qui les retiennent.
Marche parvient enfin aux Antilles. Il juge et condamne Lavalette.
tion. Les créanciers au Parlement. Le maréchal de Belle-Isle et le duc de Choi-
seul. Caractère de ce dernier. -Sa lettre à Louis XVI sur les Jésuites. - De la
question de faillite, le Parlement remonte aux Constitutions de l'Ordre. Les Congré
gations supprimées. - Action des Juifs et des Francs-Maçons. Arrêt du 8 mai 1761.
Le Conseil du roi et le Parlement nomment, chacun de son côté, une commission
pour l'examen de l'Institut. Chauvelin et Lepelletier Saint-Fargeau. - Rapport de
Chanvelin. Le roi ordonne de surseoir. Le Parlement élude l'ordre. - Le Parle
ment reçoit le procureur général appelant de toutes les bulles, brefs, en faveur des
Jésuites. Arrêts sur arrêts. Les Jésuites ne se défendent pas. Louis XV consulte
les évêques de France sur l'Institut. Leur réponse. Cinq voix de minorité de-
mandent quelques modifications. -Les Jésuites font une déclaration; ils adhèrent à
l'enseignement des quatre articles de 1682. Concession inutile. - Le roi annule
toutes les procédures entamées. — Pamphlets contre la Société de Jésus. Extrait
des Assertions. Les Jésuites expulsés de leurs colléges. Assemblées extraordi-
naires du clergé de France. — L'assemblée se prononce en faveur des Jésuites. — Sa
lettre au roi. Voltaire et d'Alembert. - Les Parlements de province. — La Chalotais,
Dudon et Monclar, procureurs généraux de Rennes, de Bordeaux et d'Aix. — Leurs
comptes-rendus. -Situation des parlements de province. -La majorité et la mino-
rité. Le président d'Eguilles et ses mémoires inédits. - Le Parlement de Paris pro-
nonce son arrêt de destruction de la Compagnie. -Les cours souveraines de Fran-
che-Comté, d'Alsace, de Flandre et d'Artois ainsi que la Lorraine s'opposent à l'expul
sion des Jésuites. Confiscation des biens de la Société. - Pension faite aux Jésuites.
Jugement que portent les Protestants sur cet arrêt - Proscription des Jésuites.
Causes de la proscription. Schoell et La Mennais. - Christophe de Beaumont archevê-
que de Paris, et sa pastorale sur les Jésuites. - Colère du Parlement. Christophe
de Beaumont cité à la barre. - Sa pastorale brûlée par la main du bourreau. — Le
Jésuites forcés d'opter entre l'apostasie et l'exil. — Cinq sur quatre mille. - Lettre

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La sentence du conseil extraordinaire.

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des confesseurs de la famille royale à Louis XV. Sa réponse. Le dauphin au Con-
seil. - Edit du roi qui restreint les arrêts du Parlement.
Clément XIII et la bulle
Apostolicum. Les Jésuites en Espagne. Charles III les défend contre Pombal.
L'émeute des Chapeaux apaisée par les Jésuites. - Ressentiment du roi d'Espagne.
Le comte d'Aranda devient ministre. Le duc d'Albe inventeur de l'empereur Ni-
colas Ier. Les historiens protestants racontent de quelle manière on indisposa
Charles III contre l'Institut. Les lettres apocryphes. - Choiseul et d'Aranda.
Mystérieuse trame contre les Jésuites.
Ordre du roi donné à tous ses officiers civils et militaires pour enlever les Jésuites à la
même heure. - Don Manuel de Roda et le confesseur du roi. —L'opération césaréenne
faite à la Société de Jésus. La Correspondance de Roda. Les Jésuites arrêtés en
Espagne, en Amérique et aux Indes. Menaces diplomatiques de Roda. -Provoca-
tion du ministère au Saint-Siége. -Les Jésuites obéissent. Le P. Joseph Pignatelli.
Clément XIII supplie Charles III de lui faire connaître les causes de cette grande
mesure. Réticence du Roi, son obstination. - Bref du Pape. · Attitude du cardinal
Torregiani. — Il force au silence le gouvernement espagnol. -Les Jésuites jetés sur
le territoire romain. Causes qui les en font repousser. Protestant contre Catho-

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Les Jésuites à Rome. Seizième congrégation générale. - Election de François Retz.

Mesures prises par l'Institut contre ses écrivains et ses polémistes. Les congrégations

de procureurs. Mort du P. Retz. - Ignace Visconti lui succède. Il expire et le

P. Centurioni, nommé Général à sa place, meurt promptement. -Elections de Laurent

Ricci. -Son caractère. -Pressentiment de la Congrégation. -Le Conclave de 1769

Menaces des ambassadeurs de la maison de Bourbon. Le cardinal Chigi et les Ze-

lanti. Instructions données par Louis XV aux cardinaux français. Les Exclusions.

L'empereur Joseph II au Conclave. Son attitude au Gesù. De Bernis entre au

Conclave. Intrigues des ambassadeurs de France et d'Espagne. - Le Berretino du

cardinal Albani et la courtisane. — Propositions faites pour nommer un Pape qui s'en-

gage, avant l'élection, à détruire la Compagnie de Jésus. Dufour, agent du Jansé-

nisme et sa correspondance. - Le cardinal Malvezzi présenté comme Pape. Il est

trop éclairé. Les fanatiques et les politiques. -La corruption dans le Sacré Collége.

- Intimidation exercée par les ministres des trois cours. — Différence entre la pré-

lature romaine et les étrangers. Intrigues que font mouvoir les puissances.

Moyens qu'elles emploient. Correspondance inédite et autographe du cardinal de

Bernis et du marquis d'Aubeterre. Don Manuel de Roda et le chevalier d'Azara.

Propositions de simonie. - Vingt-trois exclusions. -Attitude de Ganganelli. - Ce que

pensent de lui d'Aubeterre, Bernis et Dufour. Les Commentaires inédits du P. Jules

de Cordara. Déplorable situation du Sacré Collége. Scandales dans le Conclave

révélés par Bernis. - Ganganelli et le cardinal de Solis. Ils s'accusent tous de jésui-

tisme. Bernis tenu à l'écart. — Pacte secret pour supprimer les Jésuites. - Gan-

ganelli trompe les deux partis. Aveux de Bernis. Election de Clément XIV.

Récompenses accordées aux cardinaux qui ont fait fléchir leur conscience. Nicolas

Pagliarini, condamné aux galères et gracié par Clément XIII, est nommé chevalier par

Clément XIV. — D'Aubeterre demande des proscriptions.

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Son éloge des Jésuites. Laurent Ricci, Général de la Com-
pagnie, le fait nommer cardinal. - Les Philosophes et les Jansénistes espèrent en lui.
L'enthousiasme des Romains. Il court après la popularité. -D'Alembert et Fré-
déric II jugent son avénement. La correspondance des ministres espagnols avec M.
Azpuru et le chevalier d'Azara, tous deux plénipotentiaires d'Espagne à Rome. — Le
dernier mot de la diplomatie du XVIIe siècle. Le cardinal de Bernis, ambassadeur de
France près le Saint-Siége. Pour complaire au Pape, il atermoie avec la question des

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Jésuites. Le comte de Kaunitz et le Pape. Défense faite au Général de la Société

de Jésus de se présenter devant lui. Clément XIV et les puissances. Sa lettre à

Louis XV. Ses motifs d'équité en faveur des Jésuites. — Dépêche de Choiseul au car-

dinal de Bernis. Bernis, poussé à bout, engage le Pape à promettre par écrit au roi

d'Espagne qu'il abolira, dans un temps donné, la Compagnie de Jésus. Ganganelli

cherche à éluder ce second engagement. - Roda presse Azara d'agir. Politique des

cabinets vis-à-vis du Saint-Siége. Clément perd à Rome toute popularité. Les

Franciscains Buontempi et Francesco. La chute de Choiseul rend quelque espoir aux

Jésuites. Le duc d'Aiguillon et madame du Barry se tournent contre eux. — Mort

d'Azpuru. — Monino, comte de Florida Blanca, envoyé ambassadeur à Rome. 1 Il in.

timide, il domine Clément XIV. Leurs entrevues. Marie-Thérèse s'oppose à la

destruction de la Compagnie avec tous les électeurs catholiques d'Allemagne.

Jo-

seph II la décide à condition qu'on lui laissera la propriété des biens de l'Institut.

Marie-Thérèse se joint à la maison de Bourbon. - Procès intentés aux Jésuites de Rome.

· Monsignor Alfani, leur juge. -La succession des Pizani. - Le Jésuite et le chevalier

de Malte. Le Collége romain condamné. Le séminaire romain mis en suspicion.

-Trois cardinaux visiteurs. Les Jésuites chassés de leurs Colléges. — Le cardinal

d'York demande au Pape leur Maison de Frascati. - Le P. Lecchi et la commission des

eaux. Le pamphlet espagnol et la réponse. Benvenuti exilé de Rome. Le car-

dinal Malvezzi à Bologne. La correspondance secrète avec le Pape de ce visiteur

Précautions prises pour tromper le

Le ne fiat tumultus in populo. 261

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CHAPITRE CINQUIÈME.

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Les mesures du Pape cherchent à accréditer le bruit que les Pères sont coupables de quel-
que méfait.
Le bref Dominus ac Redemptor arraché au Pape. Son désespoir du
lendemain. L'Eglise de France refuse de le publier. — Christophe de Beaumont rend
compte au Pape des motifs de l'épiscopat. Opinion du cardinal Antonelli sur le bref.
Commission nommée pour le faire exécuter. Les Jésuites insultés. - On les en-
lève. Pillage organisé de leurs archives et de leurs sacristies. - Le P. Ricci et ses
assistants transférés au château Saint-Ange. · Défense est faite aux Jésuites de prendre
parti en faveur de leur Ordre. -Le P. Faure. -On interroge les prisonniers. — Leurs
réponses. Embarras de la commission. Le Cardinal André Corsini en est le chef.
Sa pension de Portugal. Le dominicain Mamachi, maître du sacré palais et visiteur
domiciliaire. Son rapport sur les papiers et livres saisis comme base de la conspi-
ration jésuitique. Le bref en Europe. - Joie des philosophes et des Jansénistes. - Dé-
mence du Pape. -Ses derniers moments. -Miraculeuse intervention de saint Alphonse
de Liguori à son lit de mort. — Malvezzi et les onze cardinaux in petto. Mort de
Clément XIV. - Prédiction de Bernadine Renzi. Le Pape a-t-il été empoisonné par les
Jésuites? Lettres du Cardinal de Bernis en France pour persuader qu'ils sont cou-
pables. Frédéric II les défend. - Déclaration des médecins et du cordelier Marzoni.
Attitude des puissances. -Le Conclave de 1775.- Le gouvernement français et la

mémoire de Ganganelli. Le cardinal Braschi élu Pape. Son amitié pour la Compa-

gnie. Mort de Laurent Ricci. Son testament. Le Pape force la commission ins-

tituée par Clément XIV à prononcer sa sentence dans l'affaire des Jésuites. La com-

mission acquitte. --Le bref de suppression accepté par tous les Pères en Europe et dans

les Missions. Les Jésuites en Chine. Leurs correspondances. -Mort de trois Pères

à la nouvelle que la Compagnie est détruite. Le P. Bourgeois et le F. Panzi. -Les

Jésuites sécularisés restent Missionnaires. Comment ils reçoivent leurs successeurs.

La résignation des Jésuites fut partout la même.

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Le cardinal Pacca et le protestant
Léopold Ranke. Situation morale de la Compagnie. -Les Saints et les Vénérables.
Les Pères Vitz, Cayron et Pépé. Le Parlement de Toulouse et le Père Sorane.
Les villes de Soleure et de Tivoli élèvent une statue à deux Jésuites. Marie-Thé-
rèse et le Père Delfini. Le Père Parhamer fonde une maison pour les orphelins de
l'armée. Le Père de Mattéis à Naples. Les Jésuites choisis par les évêques du
Nouveau-Monde comme Visiteurs des diocèses. Les Jésuites en présence des Mission-

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