Œuvres de M. François de Salignac de La Mothe Fénélon,: précepteur des enfants de France, Archevêque-duc de Cambrai..

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De L'Imprimerie de Franç-Amb. Didot, 1792
 

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ÇáÕÝÍÉ 263 - faire évanouir en un moment tous les prétextes qu'on pourroit prendre de faire des réserves avec Dieu : Vous aimerez le Seigneur 'votre Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme, de toutes vos forces et de toutes vos pensées. Voyez combien de termes joints ensemble par le Saint-Esprit pour prévenir toutes les réserves que l'âme pourroit vouloir faire au préjudice, de cet amour jaloux : etþ
ÇáÕÝÍÉ 234 - à la volonté de Dieu, sans cependant le perdre véritablement. ; :. On ne trouve Dieu seul purement que dans cette perte apparente de tous ses dons et dans ce réel sacrifice de tout soi-même, après avoir perdu le sentiment de toute ressource intérieure. La jalousie infinie de Dieu nous pousseþ
ÇáÕÝÍÉ 18 - avec autorité tout ce que vous êtes ? Quand on dit aux hommes de vous chercher dans leur propre cœur, c'est leur proposer de vous aller chercher plus loin que les terres les plus inconnues. Qu'y at-il de plus inconnu et de plus éloigné pour la plupart des hommes vains et dissipés, que le fond deþ
ÇáÕÝÍÉ 49 - n'ai que deux mots à lui répondre : Rien n'est impossible à Dieu; il se nomme lui-même le Dieu jaloux; il ne nous tient dans le pèlerinage de cette vie que pour nous conduire à la perfection. Traiter cet amour de subtilité chimérique et dangereuse, c'est accuser témérairement 'd'illusion les plus grands saints de tous les siècles-þ
ÇáÕÝÍÉ 104 - Contentezvous donc de suivre simplement et sans trop de réflexions les mouvements affectueux que Dieu vous donnera à la vue de votre sujet ou de quelque autre vérité. Pour les choses d'un autre état plus élevé, n'y songez point : il ya le temps de chaque chose-, et l'importance est de ne le prévenir jamais,þ
ÇáÕÝÍÉ 69 - réciter des prières, ou à méditer, ou à s'exciter à des sentiments pieux, il- ne prie point véritablement s'il ne désire pas ce qu'il demande. II. O qu'il ya peu de gens qui prient! car où sont ceux qui désirent les véritables biens? Ces biens sont * þ
ÇáÕÝÍÉ 185 - François de Sales dit qu'il en est des grandes vertus et des petites fidélités comme du sel et du sucre : le sucre a un goût plus exquis, mais il n'est pas d'un si fréquent usage ; au contraire le sel entre dans tous les aliments nécessaires à la vie. Les grandes vertus sont rares; l'occasion n'envientþ
ÇáÕÝÍÉ 283 - ressemble un peu à la vérité qu'ils ont perdue. Voilà ce qui fait le charme de la simplicité lors même qu'elle est hors de sa place. Une personne pleine de défauts, qui n'en veut cacher aucun, qui ne cherche jamais à éblouir, qui n'affecte jamais ni talents, ni vertu, ni bonne grâce, qui paroît ne songer pas plusþ
ÇáÕÝÍÉ 18 - cœur? Savent-ils ce que c'est que de jamais rentrer en eux-mêmes? En ont-ils jamais cherché le chemin? Peuvent-ils même s'imaginer ce que c'est que ce sanctuaire intérieur, ce fond impénétrable de l'âme où vous voulez être adoré en esprit et en vérité? Ils sont toujours hors d'eux-mêmes, dans les objets de leur ambition ou de leursþ
ÇáÕÝÍÉ 441 - la situation de votre cœur me touche tellement que je passe au-dessus de toutes les règles. Vos amis, qui sont les miens, vous ont déjà répondu de la sincérité de mon zèle pour votre personne. Je ne saurois sentir une plus parfaite joie que celle de vous posséder quelques jours. En atTOMEþ

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