L'homme des champs; ou, Les Géorgiques françaises: poéme en 1v chantsL.G. Michaud, 1820 - 205 من الصفحات |
طبعات أخرى - عرض جميع المقتطفات
عبارات ومصطلحات مألوفة
agaric animaux Annonay arbres beauté beaux jours beaux lieux belle Boileau bois bois pétrifié bonheur bosquet brillants Buffon campagne Cérès champêtre champs chant charme cher ciel cieux climats cœur coquilles coteaux couleurs course cultivateur cytise débris Delille différentes Dolon douce doux eaux enfants enfin Éole errants espèces féconde feuilles fleurs fleuves flots forêts forme frimas fruits fucus Géorgiques goût Hélas heureux Imitez insectes j'ai JACQUES DELILLE jardins jeune jeux l'air l'amour l'art l'autre l'eau l'homme l'onde Limagne long-temps luzerne main malheur Mantoue marbre maux mers monde montagnes monts monument mouches naturalistes nature nautile Note de l'auteur objets ondes Palès peintre peuple plaisirs plantes pleurs poème poésie poète polypes prés quelquefois racines rameaux riant riches rivaux rochers rocs Rome antique ruisseaux rustiques sage sainfoin scène séjour seul spergule substances tableaux Tantôt terre Thétys thuya traduction tremble trésors triste troupeaux vallons végétaux verdure vergers Virgile volcans yeux zéphyr
مقاطع مشهورة
الصفحة 17 - S'éloigne, redescend, croise et confond sa route. Quelquefois il s'arrête, il regarde, il écoute ; Et des chiens, des chasseurs, de l'écho des forêts Déjà l'affreux concert le frappe de plus près.
الصفحة 27 - Fidèle à son église, et cher à son troupeau , Le vrai pasteur ressemble à cet antique ormeau Qui des jeux du village ancien dépositaire Leur a prêté cent ans son ombre héréditaire , Et dont les verts rameaux , de l'âge triomphants , Ont vu mourir le père et naître les enfants.
الصفحة 198 - l'appétit l'assaisonne. 0 fortuné séjour ! ô champs aimés des cieux ! Que , pour jamais foulant vos prés délicieux , Ne puis-je ici fixer ma course vagabonde , • Et , connu de vous seuls , oublier tout le monde...
الصفحة 18 - Mais à leur fier instinct d'autres besoins commandent, C'est de sang qu'ils ont soif, c'est du sang qu'ils demandent Alors désespéré, sans amis, sans secours, A la fureur enfin sa faiblesse a recours. Hélas ! pourquoi faut-il qu'en ruses impuissantes La frayeur ait usé ses forces languissantes ? Et que n'at-il plutôt, écoutant sa valeur, Par un noble combat illustré son malheur? Mais enfin , las de perdre une inutile adresse...
الصفحة 15 - Sous ces saules touffus dont le feuillage sombre A la fraîcheur de l'eau joint la fraîcheur de l'ombre , Le pêcheur patient prend son poste sans bruit, Tient sa ligne tremblante , et sur l'onde la suit. Penché , l'œil immobile , il observe avec joie Le liège qui s'enfonce et le roseau qui ploie. Quel imprudent, surpris au piège inattendu, A l'hameçon fatal demeure suspendu ? Est-ce la truite agile, ou la carpe dorée, Ou la perche étalant sa nageoire pourprée , Ou l'anguille argentée errant...
الصفحة 104 - Oh ! qui pourra saisir dans leur variété De tes riches aspects la changeante beauté ? Qui peindra d'un ton vrai tes ouvrages sublimes, Depuis les monts ailiers jusqu'aux profonds abîmes; Depuis ces bois pompeux, dans les airs égarés, Jusqu'à la violette, humble amante des prés?
الصفحة 16 - Il part , il court , il vole : un moment le transporte Bien loin de la forêt et des chiens et du cor. Le coursier , libre enfin , s'élance et prend l'essor : Sur lui l'ardent chasseur part comme la tempête , Se penche sur ses crins , se suspend sur sa tête ; Il perce les taillis , il rase les sillons , Et la terre sous lui roule en noirs tourbillons.
الصفحة 103 - Nature , ô séduisante et sublime déesse , Que tes traits sont divers ! Tu fais naître dans moi Ou les plus doux transports , ou le plus saint effroi. Tantôt dans nos vallons , jeune , fraîche et brillante , Tu marches, et, des plis de ta robe flottante , „ Secouant la rosée et versant les couleurs, *» Tes mains sèment les fruits, la verdure , et les fleurs : Les rayons d'un beau jour naissent de ton sourire ; De ton souffle léger s'exhale le zéphyre , Et le doux bruit des eaux , le...
الصفحة 11 - Le ciel devient-il sombre ? eh bien ! dans ce salon Près d'un chêne brûlant j'insulte à l'aquilon ; Dans cette chaude enceinte , avec goût éclairée , Mille heureux passe-temps abrègent la soirée. J'entends ce jeu bruyant où , le cornet en main , L'adroit joueur calcule un hasard incertain. Chacun sur le damier fixe d'un œil avide Les cases, les couleurs, et le plein et le vide; Les disques noirs et blancs volent du blanc au noir ; Leur pile croit, décroît.
الصفحة xxiv - Cette entrevue , cette retraite modeste , ce cabinet où ma jeune imagination croyoit voir rassemblées la piété tendre , la poésie chaste et religieuse , la philosophie sans faste , la paternité malheureuse , mais résignée , enfin le reste vénérable d'une illustre famille prête à s'éteindre faute d'héritiers , mais dont le nom ne mourra jamais, m'ont laissé une impression forte et durable.