Histoire parlementaire de la révolution française : ou, Journal des assemblées nationales, depuis 1789 jusqu'en 1815: contenant le narration des événements ... précédée d'une introduction sur l'histoire de France jusqu'à la convocation des États-généraux, ÇáãÌáÏ 28

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ÇáÕÝÍÉ 333 - Un tel attentat ne permet nulle défense; c'est pour la forme. Adieu, mon cher papa, je vous prie de m'oublier, ou plutôt de vous réjouir de mon sort; la cause en est belle. J'embrasse ma sœur, que j'aime de tout mon cœur, ainsi que tous mes parents; n'oubliez pas ce vers de Corneille : Le crime fait la honte et non pas l'échafaud.þ
ÇáÕÝÍÉ 332 - Évreux ; je crains de plus qu'étant naturellement sensible il ne soit affligé de ma mort. Je le crois cependant assez bon citoyen pour se consoler par l'espoir de la paix. Je sais combien il la désire et j'espère qu'en la facilitant j'ai rempli ses vœux. Si quelques amis demandaient communication de cette lettre, je vous prie de ne la refuser à personne.þ
ÇáÕÝÍÉ 329 - Enfin donc j'ai considéré que tant de braves gens venant pour avoir la tête d'un seul homme qu'ils auraient manqué ou qui aurait entraîné dans sa perte beaucoup de bons citoyens, il ne méritait pas tant d'honneur, suffisait de la main d'une femme.þ
ÇáÕÝÍÉ 268 - Rabaut, et ceux des autres répandus dans la France ; ils ont fait du crime un martyre : tout est écrit avec inquiétude, avec faiblesse, esprit de parti. Vous avez vu le plan longtemps suivi d'armer le citoyen par l'inquiétude, et de confondre le gouvernement par la terreur et les déclamations; mais vous respecterez encore la liberté des opinions, votre comité la réclame. On pourrait dire que les discours d'un représentant sont des actions; que cette liberté...þ
ÇáÕÝÍÉ 333 - Pardonnez-moi, mon cher papa, d'avoir disposé de mon existence sans votre permission. J'ai vengé bien d'innocentes victimes, j'ai prévenu bien d'autres désastres. Le peuple, un jour désabusé, se réjouira d'être délivré d'un tyran.þ
ÇáÕÝÍÉ 269 - Et qu'attendiez-vous d'eux après tant de crimes? Des crimes encore ! Quelle est donc cette superstition qui nous érige en sectes et en prophètes, et. prétend faire au peuple un joug mystique de sa liberté? Vous ne pouviez faire de lois avec eux, et vous n'auriez point le droit d'en faire sans eux ! Il serait donc des cas où la morale et la vérité pourraient être nulles? J'ai peint la conjuration : fasse la destinée que nous...þ
ÇáÕÝÍÉ 328 - C'est par la voyageuse qui était avec moi qu'ils ont su que je vous connaissais et que j'avais parlé à Duperret. Vous connaissez l'âme ferme de Duperret; il leur a répondu l'exacte vérité. J'ai confirmé sa déposition par la mienne; il n'ya rien contre lui, mais sa fermeté est un crime. Je craignais, je...þ
ÇáÕÝÍÉ 201 - Noussemblions être dans la position dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui ; rappelez-vous ce qu'était alors Paris ; les patriotes étaient opprimés, proscrits partout, nous étions menacés des plus grands malheurs ; c'est aujourd'hui la même position , il semble qu'il n'y ait de péril que pour ceux qui ont créé la liberté.þ
ÇáÕÝÍÉ 252 - Kellermann ; celui-ci en fit part au conseil : quelques-uns des détenus dominaient le comité diplomatique; ils dominaient le conseil par l'autorité de Roland. Kellermann s'est plaint depuis du peu de cas qu'on avait fait de ses lettres. Vous pouvez bien aimer la paix, mais vous ne craignez point la guerre : vous pouvez être au-dessus des propositions de Kalkreut et des tyrans; mais on a dû vous en instruire.þ
ÇáÕÝÍÉ 255 - Pétioii n'en instruisit point la Convention nationale. Le roi n'était plus. Les déclamations contre l'anarchie avaient redoublé depuis quelque temps; on avait excité au pillage dans Paris. Le valet de Buzot fut arrêté dans les rassemblements, échauffant le peuple.þ

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